Les New York Red Bulls seraient intéressés par le transfert du Brésilien du Real Madrid, Kaka. L’ancien Ballon d’Or ne figure plus dans les plans de l’entraîneur meringue, Jose Mourinho, qui lui aurait donc gentiment conseillé de partie. Reste à savoir où. Ces derniers jours, la presse espagnole note un intérêt des New York Red Bulls, le club américain de Thierry Henry. Voici 3 chiffres business qui montrent à quel point un tel transfert serait difficile.
1. 10M€ net annuel, tel est le salaire de Kaka au Real Madrid…
Une rémunération impensable pour la Major League Soccer. Aujourd’hui, le joueur le mieux payé des Red Bull et de tout le championnat d’ailleurs se nomme Thierry Henry. Le Français reçoit 5,6M$, soit 4,6M€, soit donc moins de 50% du salaire actuel de Kaka. La MLS ne pourrait tout simplement pas s’aligner sur une rémunération à 10M€, alors que celle-ci lui est assurée jusqu’en 2015 à Madrid. Et le salaire n’est pas le seul endroit où Kaka risque de perdre de l’argent…
Voici en vidéo les plus gros salaires de la MLS cette saison, top dans lequel on aurait bien du mal à caser Kaka et ses 10M€…
2. 5M€, comme les revenus marketing de Kaka…
Kaka fait partie de ces joueurs qui gagnent aussi beaucoup d’argent en dehors du terrain, grâce à ses nombreux contrats de sponsoring. Ces derniers représentent 5M€ sur la saison écoulée, soit l’un des plus gros pactoles marketing du ballon rond, même si ces revenus sont en chute libre depuis deux ans. En partant s’isoler aux USA, pas sûr que les Sony ou Barilla, partenaires du joueur, soient franchement ravis. Certes, l’Amérique du Nord représente un potentiel marketing intéressant. Mais Kaka n’est pas une fashion victim capable de se diversifier comme Beckham au niveau marketing et l’intérêt pour le football est encore bien trop limité aux USA pour vraiment rentabiliser un tel départ.
3. 9M€, c’est l’offre qu’aurait formulé le Guangzhou Evergrande pour attirer Kaka en Chine…
Egalement pisté par le Milan AC et le PSG, si le Sud-Américain veut tenter un championnat exotique pour la saison prochaine, financièrement parlant, l’Asie lui permettrait de retomber sur ses pattes bien mieux que l’Amérique du Nord. Reste à savoir si, à deux ans de la Coupe du monde au Brésil, le joueur est intéressé par un challenge chinois. Mais le problème de la préparation pour le Mondial dans un championnat de moindre niveau se poserait de la même manière à New-York…
[poll id= »113″]