Comment en connaître un peu plus sur la personnalité pourtant si réservé de Roger Federer, le meilleur joueur de tennis de tous les temps ? Le site internet suisse, Le Matin.ch, a trouvé la solution: se rendre à l’endroit où tout a commencé pour l’homme âgé maintenant de 30 ans… Dans la maison familiale, Lynette, la mère de Roger, a accueilli les journalistes du média suisse pour un entretien qui a de quoi démystifier l’icône qu’est devenu le meilleur joueur de tennis de tous les temps auprès du grand public. Chez Sportune, maman Federer nous intéresse particulièrement puisqu’elle est aussi la présidente de la Fondation Federer, qui oeuvre dans le monde dans des actions au profit des enfants défavorisés. Morceaux choisis…
Chez Lynette, Roger Federer doit se tenir correctement à table: « Personnellement, je ne vois pas Roger comme un modèle. Il est mon fils et s’il vient à la maison demain, je peux toujours lui dire: «Assieds-toi correctement». Il va rire, mais je resterais sa mère jusqu’à ma mort, alors j’aurais toujours ce privilège… »
Federer adore les enfants: « Roger adore les enfants, alors il a décidé d’aider les plus défavorisés en leur permettant d’accéder à l’éducation. C’est leur donner une chance dans la vie. La Fondation Roger Federer est ainsi née à Noël 2003 et nous avons lancé le premier projet en 2004 à Port Elizabeth. Nous connaissions bien la situation, les besoins sur place car je suis originaire d’Afrique du Sud et mon mari et moi allions là-bas deux fois par an. La famille a un lien très fort avec ce pays. »
Federer tient sa discipline de son père et son caractère « easy going » de sa mère: « Oui, son caractère «easy going», cela vient vraiment de mon côté, de l’Afrique. Et l’aspect discipliné lui vient de son père. C’est ce qu’il dit. (…) Son père est également un grand blagueur, il doit tenir ça de lui. Non, sans doute de nous deux, car j’aime bien rire aussi. On rit beaucoup en famille ! »
Pour Federer, apprendre à devenir un champion, c’est comme apprendre à se brosser les dents: « Mon mari et moi avons continué de le lui répéter jusqu’à ce que le déclic se fasse (Lynette parle alors des sauts d’humeur du Suisse dans sa jeunesse). Jusqu’à ce qu’il comprenne que plus il serait calme sur le court, mieux il jouerait. C’est comme on doit répéter des centaines de fois à un enfant de se brosser les dents avant qu’il ne réalise lui-même que c’est une bonne chose de le faire. »
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Lynette Federer sur Lematin.ch
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