Le PSG se déplace, ce jeudi, au RB Salzbourg. Objectif: assurer sa qualification pour la suite de la compétition européenne. Actuellement 2e de son groupe, la bande d’Antoine Kombouaré compte 3 points d’avance sur son adversaire du soir, à 2 journées de la fin de cette poule F. Autant dire qu’il s’agit là d’une petite finale de qualif ». Mais le PSG et l’équipe autrichienne ne sont pas si ennemis qu’on pourrait le penser. En tout cas pas quand il s’agit de business. Les deux écuries en lice ce soir on en faitt un grand ami commun: Red Bull.
Red Bull, c’est 1M€ au PSG… et peut-être bientôt plus ?
La marque de boisson énergisante créée par Dietrich Mateschitz est propriétaire du club autrichient, racheté pour 8 millions d’euros en avril 2005 et dont le budget atteint aujourd’hui 50M€ (le plus gros d’Autriche, l’équivalent du budget d’un club comme le Stade Rennais en France). Il a changé son nom (de Austria Salzburg à Red Bull Salzburg) et lui a offert un stade (le Red Bull Arena). A Paris, le richissime milliardaire, dont la fortune est estimée par Forbes à 2,4 milliards d’euros, lâche aussi son petit million d’euros en tant que partenaire du club. Il se dit même, selon L’Equipe de ce jeudi, que le partenariat entre le club français et la marque pourrait bien s’accentuer ces prochaines années. Le PSG version Qatar, qui jouit d’un aura médiatique tout neuf, plairait en effet à la griffe Red Bull.
Red Bull compte un jour remporter la Coupe d’Europe… avec le PSG ou Salzbourg ?
Il faut dire que dans le sport, la société met le paquet en terme de communication. La griffe dépenserait 450 millions d’euros par an dans le sponsoring de sportifs dans le monde. Et encore, on ne compte pas dans ce chiffre déjà impressionnant en soit, l’investissement consenti pour développer ses écuries de F1, qui ont remporté les deux derniers titres de champion du monde des constructeurs. A 67 ans, Dietrich Mateschitz espère aussi un jour remporter la Coupe d’Europe de football. Dans l’idéal, le milliardaire se verrait bien créer l’exploit avec son équipe de Salzourg. Mais s’il pouvait soulever un jour le trophée en compagnie du Qatar et du PSG, l’Autrichien ne dirait surement pas non, là aussi. Et la performance semble tout de même beaucoup plus facile à réaliser, aidé par les pétrodollars de ses nouveaux amis…
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