Quand on n’a pas l’argent des grandes formations, quelle solution trouver pour exister ? C’est la question que soulève Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de l’ASSE, dans l’entretien qu’il a accordé à la toute nouvelle chaîne Cfoot, ce mercredi. Partant du postulat suivant : « Aujourd’hui dans l’économie du football français qui est une économie ou ce sont les plus riches qui sont, normalement en tête du championnat », Bernard Caïazzo dit chercher avec ses collaborateurs, la formule pour installer et ce ce manière durable, l’AS Saint-Etienne parmi les cinq plus gros clubs de France.
Le co-président de l’ASSE veut s’installer durablement dans le Top 5 de Ligue 1
« Le sujet pour un club de football n’est pas d’être cinquième, troisième… Le sujet c’est de durer. Ca ne sert à rien de faire à un moment donné une troisième place, une cinquième place… » Bernard Caïazzo en sait quelque chose qui rappelle qu’il y a quelques saisons en arrière, Saint-Etienne avait connu cela. La solution qu’il préconise pense en une refonte tout ou partie du centre de formation de L’Etrat et de la formation qui y est dispensé. « La logique du football, c’est que le classement va dépendre normalement du budget, à 90%. A partir de là, comme on n’est pas les plus riches, il faut essayer en terme d’intelligence, en terme d’idées, en terme d’innovation… Comme je dis chez nous : « Regardez ce qu’il se passe à Barcelone. Qu’est-ce qui nous empêche d’aller copier ce qu’il se passe à La Massia ». » Quelques millions » renchérira malicieusement quelqu’un en plateau…
L’AS Saint-Etienne va devoir repenser son centre de formation ?
« Ce à quoi Bernard Caïazzo précise : « On aime les joueurs d’un certain style et pourtant on a fait des Gomis, on a fait des Rivère. On a fait de très bons joueurs dans le centre. Le centre a bien travaillé mais il doit se réorienter d’une certaine façon pas certainement que Saint-Etienne mais tout le football français. » Et Bernard Caïazzo de pousuivre en conclusion : Tout le monde est dans cette direction, Dominique Rocheteau, Christophe Galtier… Roland Romeyer a cette mission là. Moi je suis un petit peu extérieur en tant que président du conseil de surveillance. Je suis un agitateur d’idée et j’ai la chance de pouvoir prendre de la hauteur pour réfléchir. » Du haut de son trône, Bernard Caïazzo a jugé que l’avenir de l’ASSE passerait par son centre de formation. Et en prenant ce qu’il se fait de mieux et de moins cher ailleurs sur la scène internationale.