L’OL a annoncé vendredi un déficit de 28 millions d’euros sur la saison 2010-2011. Un chiffre conséquent sur lequel revient le président, Jean-Michel Aulas, ces dernières heures, via une conférence téléphonique. Si le dirigeant note une amélioration par rapport à l’exercice précédent (qui s’était soldé sur un déficit de 35 millions d’euros), il est loin de se réjouir de ces résultats. Il annonce donc de nouvelle ventes de joueurs, mais aussi une nouvelle réduction du train de vie du club. Le prochain marché des transferts des Gones s’annonce morose…
A l’OL, Aulas veut vendre 2 joueurs
« On devait vendre quatre joueurs cet été, déplore Aulas. On n’en a vendu que deux (Pjanic à l’AS Rome et Toulalan à Malaga pour 11 millions chacun). Aujourd’hui, il faut compenser ce qui n’a pas été fait par la cession de deux nouveaux joueurs, soit au mercato d’hiver, soit au début du mercato d’été, puisque la clôture de nos comptes est au 30 juin. » Le président n’a pas évoqué de noms sur les joueurs concernés par un éventail transfert. On se souvient que cet été, le club voulait notamment se séparer de Michel Bastos. Longtemps annoncé à Turin, le deal n’a finalement jamais eu lieu.
Aulas veut réduire le train de vie de l’OL
Mais les efforts financés de l’OL ne devraient pas porter que sur la vente de joueurs. «Il faut aussi continuer d’abaisser la masse salariale en négociant au plus près les reconductions de contrats et en intégrant des jeunes, détaille Aulas. Et d’une manière générale, il faut réduire le train de vie du club. Nos réserves nous sauvent. Et Lyon reste le premier club français sur le plan de la structure financière avec plus de 100 millions de capitaux propres. Nos résultats ne comportent pas de risques sur le plan de l’exploitation et ne constituent pas un frein pour la construction du stade. »
L’OL a prolongé ses joueurs pour soulager ses comptes
Sur le dernier exercice, la masse salariale de l’OL a déjà diminué de 11%. Mais Lyon a également prolongé de nombreux contrats ces ces dernières semaines (Lloris, Bastos, Gonalons et Grenier), avec forcément des salaires en hausse. « On fait en sorte que ces prolongation fassent augmenter la masse salariale le moins possible », argumente Aulas. Prolonger un joueur permet de le rassurer avec un contrat plus long, de baisser le coût d’amortissement pour le club et de sécuriser notre actif » De quoi moins peser dans les comptes du club sur le court terme.