
La Major League Soccer connaîtra ce samedi son dénouement avec une finale inédite opposant l’Inter Miami CF aux Vancouver Whitecaps FC. Cette confrontation mettra aux prises deux équipes en quête de leur premier titre en MLS, avec en toile de fond le duel entre deux légendes européennes : Lionel Messi côté floridien et Thomas Müller sous les couleurs canadiennes.
Les algorithmes d’Opta placent l’Inter Miami en position de net favori avec 51% de chances de remporter le titre. Les Vancouver Whitecaps ne disposent que de 23% de probabilités de l’emporter, tandis que le match nul dans le temps réglementaire est crédité de 24%.
Au power ranking d’Opta, qui classe les meilleures formations du moment selon leurs performances récentes, l’Inter Miami occupe la 71e place mondiale avec un indice de 84,0. Vancouver pointe au 110e rang avec 82,0 points, soit un écart de deux points séparant les deux finalistes.
Un vainqueur inédit pour cette finale de la MLS
Cette finale revêt une dimension historique particulière : aucune des deux équipes n’a jamais remporté le championnat de MLS. L’Inter Miami, franchise relativement jeune du football nord-américain, dispute sa première finale majeure depuis l’arrivée de Lionel Messi en 2023. Les Whitecaps de Vancouver cherchent quant à eux à décrocher leur premier sacre en MLS après plusieurs saisons d’attente.
Au-delà des statistiques et des pronostics, cette finale proposera un affrontement rare entre deux monuments du football mondial. Lionel Messi, octuple Ballon d’Or et champion du monde 2022, tentera d’ajouter un titre de champion de MLS à son palmarès déjà garni. Face à lui, Thomas Müller, légende du Bayern Munich et champion du monde 2014, ambitionne de conclure sa carrière nord-américaine par un premier trophée en Major League Soccer.
Cette opposition entre deux joueurs qui ont marqué l’histoire du football européen ajoute une dimension supplémentaire à une finale déjà historique. Les modèles d’Opta donnent un avantage à l’équipe de Messi, mais le football a souvent démontré que les pronostics ne font pas les champions.