
La Ryder Cup 2025, qui se déroule du 26 au 28 septembre au Bethpage Black Golf Course de New York, introduit une nouveauté controversée dans l’histoire de la compétition : pour la première fois, l’une des deux équipes percevra une rémunération financière.
Des primes pour la sélection US, rien aux Européens
Traditionnellement, aucun prix en espèces n’est attribué aux vainqueurs de la Ryder Cup, les joueurs participant gratuitement à cet événement bisannuel. Cette année marque cependant une rupture historique avec l’annonce de la PGA of America concernant l’équipe américaine.
Chacun des douze joueurs de l’équipe USA recevra 500 000 dollars (428 000 euros), dont 300 000 dollars (257 000 euros) devront être reversés à des œuvres caritatives de leur choix. Les 200 000 dollars restants (170 000 euros) constituent ce que la PGA qualifie de « stipende », équivalent à un salaire.
À l’inverse, l’équipe européenne dirigée par Luke Donald conserve l’approche traditionnelle et ne percevra aucune rémunération pour sa participation. Cette différence de traitement crée une situation inédite dans l’histoire de la compétition. La PGA of America a précisé dans son communiqué qu’aucun joueur n’avait réclamé de rémunération.
Un tournoi pour le prestige et pas pour l’argent
Rory McIlroy, membre de l’équipe européenne, s’était publiquement opposé à cette évolution, déclarant qu’il « paierait personnellement pour le privilège de jouer la Ryder Cup ». L’Irlandais du Nord considère la Ryder Cup et les Jeux olympiques comme « les deux formes les plus pures de compétition » en golf, notamment en raison de l’absence traditionnelle d’argent.
Cette décision fait écho aux tensions de l’édition 2023 en Italie, où Patrick Cantlay avait été accusé de protester contre l’absence de rémunération en refusant de porter la casquette de l’équipe. Le joueur américain avait démenti ces rumeurs, expliquant que les casquettes étaient simplement trop petites pour sa tête.