
La Ligue de Football Professionnel (LFP) a établi une grille tarifaire précise pour les rémunérations minimales des joueurs en Ligue 1 pour la saison 2025-2026. Ces montants varient selon le statut du joueur, son âge et son parcours de formation. Pour les joueurs apprentis et aspirants, les salaires mensuels bruts débutent à 495 euros pour les moins de 16 ans en année préparatoire et s’élèvent progressivement jusqu’à 707 euros pour les moins de 18 ans en deuxième année.
Les joueurs stagiaires bénéficient de rémunérations plus élevées. En contrat d’une ou deux saisons, ils perçoivent entre 1 061 euros (première année, moins de 19 ans) et 1 202 euros (deuxième année, moins de 20 ans). Les contrats stagiaires de trois saisons offrent des montants supérieurs, pouvant atteindre 2 800 euros mensuels bruts en troisième année.
Les joueurs intégrés au cursus d’élite disposent d’une grille salariale distincte. Les rémunérations s’échelonnent de 1 680 euros mensuels bruts pour les moins de 17 ans jusqu’à 5 600 euros pour les moins de 23 ans sous contrat élite.
Des primes aux joueurs cochés sur la feuille de match
Pour les premiers contrats professionnels en Ligue 1, la LFP distingue quatre profils : les joueurs issus d’un cursus normal (payés de 2 800 euros en première année à 4 200 euros en troisième année), ceux issus du cursus d’élite (de 4 480 euros en première année à 5 600 euros en troisième année), ceux qui viennent des rangs amateurs (montants identiques au cursus normal, variant selon l’âge) et enfin, les joueurs issus du cursus stagiaire spécial (rémunérations significativement plus élevées, de 11 200 euros en première année à 16 800 euros en troisième année).
Au-delà des salaires fixes, les joueurs perçoivent des primes obligatoires. Chaque joueur inscrit sur une feuille de match officiel reçoit une prime de présence minimale de 42 euros bruts. Les primes de résultat s’élèvent à 140 euros bruts pour un match nul et 280 euros bruts pour une victoire. Les joueurs en formation bénéficient d’avantages en nature (nourriture et logement) ou d’une majoration salariale de 420 euros bruts mensuels si le club ne les fournit pas.
Révision annuelle
Ces montants font l’objet d’une révision annuelle entre les parties signataires de la convention collective à la fin de chaque saison sportive, permettant une adaptation aux évolutions du secteur.