L’AS Saint-Etienne n’en a pas finit de vouloir réduire sa masse salariale et les noms de ceux qui pèsent sur les finances ont clairement été pointés du doigt par Bernard Caiazzo, président du conseil de surveillance dans un entretien confidence donné au Dauphiné.com. Leurs noms : Boubacar Sanogo, Sylvain Monsoreau et Guirane N’Daw, trois joueurs qui plombent les finances stéphanoises parce qu’ils ont des salaires supérieurs à 100.000€ par mois.
Bernard Caïazzo copie à l’ASSE, le modèle allemand
Alors que la nouvelle politique des Verts est justement de limiter à 90.000€ la part fixe accompagnée de bonus à la performance les salaires offerts aux cadres (Perrin, Ruffier…) de l’équipe. Sanogo, Monsoreau et N’Daw n’en sont justement pas. « Je me suis inspiré de mon expérience de chef d’entreprise et aussi de ce qui passait en Allemagne, dit Bernard Caïazzo sur le site du Dauphiné. Je pense que c’est la solution d’avenir. S’il y a un dérapage sportif, il n’y a pas de dérapage financier. » Une méthode nouvelle donc, qui semble déjà porter ses fruits.
L’ASSE a réalisé le mercato le plus économique de la Ligue 1
Bernard Caïazzo se félicite d’ailleurs des premiers résultats obtenus : « Ce qui me donne raison, c’est que cette année nous sommes passés au vert« . Cet été, les Stéphanois sont de ceux qui ont fonctionné à l’économie avec plus de 20 millions d’euros de bénéfice de leur marché estival.