Au terme d’une finale haletante de bout en bout, l’équipe de France de football s’est inclinée ce vendredi face à l’Espagne, après prolongation (3-5, 3-3 au bout du temps réglementaire), en finale des Jeux Olympiques 2024 de Paris.
La performance vaut aux Bleuets de revendiquer une prime, telle que promis par le Gouvernement français à tous les athlètes médailles durant l’Olympiade. Tous, y compris dans le cadre de l’équipe de France de football, les remplaçants qui n’ont peut-être pas joué la finale.
Deuxièmes du tournoi de foot, les Bleuets recevront 40 000 € de primes
La grille de récompense prévoit qu’une médaille d’argent rapporte 40 000 euros à celles et ceux qui les obtiennent. C’est le double, soit 80 000 euros pour l’or et la moitié (20 000 euros), le bronze de la troisième place.
En revanche ce dispositif ne concerne pas le staff technique. Lequel est en effet récompensé à moindre échelles que les athlètes sur les terrains. A Tokyo, il y a trois ans, le Gouvernement prévoyait que les entraîneurs percevaient l’équivalent de la moitié de la prime de leur(s) poulain(s). Cela a changé pour ces Jeux, dans se dernière circulaire, le Ministère des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques annonce que » le montant des primes attribuées à l’encadrement a été revalorisé ».
Plus de 20 000 et moins de 40 000 € de primes à Thierry Henry
Il n’en donne toutefois pas les détails chiffrés précis mais explique que ce montant est « fixé à une proportion égale au montant de la prime de l’athlète médaillé qu’ils ont accompagné, contre 50% auparavant ». Il distingue trois niveaux hiérarchique dans le corps encadrant, qu’il appelle « cercle ». Le 1er correspondant à celui de Thierry Henry avec ses footballeurs, la définition étant : « Les personnes assurant les missions d’entraîneur principal en responsabilité du projet sportif du médaillé et/ou de son entraîneur personnel ».
Comprendre donc que l’ancien coach de l’AS Monaco percevra entre le double et l’équivalent de la prime des joueurs soit plus de 20 000 et moins de 40 000 euros, pour sa performance d’ensemble. Cette prime est naturellement décorrélée de son salaire de la Fédération française de football, en tant que sélectionneur national des espoirs.