Avec l’échelonnement de plus en plus répandu des paiements des indemnités de transferts, tous les clubs du football professionnel doivent et inversement espèrent des rentrées d’argent frais, sur les recrues ou cessions de joueurs. Dans le sens des départs, cela s’inscrit à la ligne de comptes : « créances sur mutations de joueurs » et en Ligue 1, quelques clubs sont en attente de gros montants d’après les comptes au terme de la saison 2023 partagés par la DNCG.
Plus ou moins la moitié du budget de Lens, Lille ou Rennes
Cela n’affecte pas que le Paris Saint-Germain même s’il est le premier concerné, dans la mesure où il traite les plus grosses opérations sur les joueurs les plus premiums. Sont également concernés dans de hautes proportions les deux clubs nordistes, Lens et Lille ainsi que le Stade Rennais. Les concernant c’est plus ou moins 70 millions d’euros qui leur sont dus, c’est-à-dire rien de moins que la moitié sinon plus de leurs budgets respectifs.
Le Stade de Reims est dans la moyenne de la Ligue 1
Cumulées sur l’ensemble des clubs de la Ligue 1 de la saison 2022-2023, ces créances sur mutations de joueurs ont dépassé le demi-milliard d’euros, approchant même les 600 millions et elles ont augmenté de près du tiers d’une saison sur l’autre. En moyenne, 29 millions d’euros leurs sont dus, comme l’équivalence de ce qu’espère le Stade de Reims.
Les créances sur mutations de joueurs des clubs de la Ligue 1
Brest = 1,8 M€
Metz = 7,1 M€
Strasbourg = 7,7 M€
Le Havre = 9,3 M€
Toulouse = 12,6 M€
Montpellier = 14,5 M€
Clermont = 15,7 M€
Monaco = 16,3 M€
Nantes = 16,5 M€
Lyon = 22,9 M€
Lorient = 23 M€
Reims = 29,3 M€
Marseille = 42,3 M€
Nice = 48,9 M€
Lens = 67,2 M€
Rennes = 75,2 M€
Lille = 78,4 M€
Paris = 88,2 M€