La Numéro 1, c’est lui qui la conduit. Ancien coureur professionnel, Gilles Maignan est au volant de la voiture du patron du Tour du France, Christian Prudhomme. Cette année, ce sera très souvent la Skoda ENYAQ, 100% électrique. « Oui, j’ai vraiment la place privilégiée, car nous sommes les derniers à quitter les coureurs de tête, explique-t-il. Nous sommes au milieu du stade, avec les athlètes. » Avec deux invités à bord en plus du Boss sa voiture rouge, flanquée d’un “bandeau jaune”, est toujours la toute première derrière les échappés. Installé à l’arrière gauche, Christian Prudhomme coordonne la course à l’aide de son micro sur Radio-Tour.
« C’est le vaisseau amiral du Tour, mais Christian Prudhomme me laisse une grande autonomie, indique Gilles Maignan. C’est moi qui pilote, qui sent les choses et qui décide où placer la voiture ». Son passé de coursier l’aide beaucoup, bien qu’au milieu des motos, l’ancien cycliste avoue être en stress permanent. « J’ai toujours la hantise de l’accident, surtout avec le public dans les cols, » explique-t-il. Du coup, comme un sportif il gère sa santé. « Je prends soin de moi durant les trois semaines de course, reconnait-il. Comme un sportif de haut niveau ».
Gilles Maignan, comme d’autres pilotes auto du Tour de France, a suivi des cours de pilotage dispensés par Continental, partenaire du Tour. Il prend aussi le plus grand soin de sa voiture. « La tenue de route doit être irréprochable, et en même temps, la voiture doit être confortable car nous passons beaucoup de temps à l’intérieur, » raconte-t-il. L’ancien coureur attend aussi de la “reprise” « J’ai été surpris du rendement et de la puissance aux accélérations pour une voiture électrique, ça pousse, » relève le pilote. Il estime aussi que l’une de ses principales qualités est la vigilance. La deuxième : la discrétion : « Nous transportons beaucoup de très hautes personnalités, » confie-t-il. Le Président de la République a notamment l’habitude de la Numéro 1.
Article rédigé en partenariat avec Skoda