Dans l’euphorie de sa victoire au Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a lâché, avec le sourire, au micro de la chaine anglaise Sky, qu’il avait peut être signé trop tôt. Le lendemain, Red Bull Racing annonce la prolongation de deux saisons (2023 et 2024), du pilote mexicain. Une opération qui reste bénéfique pour le quadruple vainqueur de Grand Prix.
Les négociations ont débuté assez tôt, en mars. Juste avant le GP de Bahreïn. Une situation suffisamment rare dans le paddock. La stratégie de l’entourage du mexicain était double. Car le contrat de Perez est en deux temps. Premièrement, son salaire de pilote et dans un deuxième temps l’apport de sponsor additionnel mexicain, qu’il garantit. En réalité, les seconds paient le premier dans l’économie Red Bull.
La crise économique touchant fortement le Mexique depuis le début d’année, il fallait sécuriser rapidement l’aspect financier des apports. Expliquant les discussions assez tôt sur le contrat. Cette garantie économique est fixé depuis 2021, à 20 millions d’euros par année. Il était important de pérenniser cet aspect, pour Red Bull et Sergio Perez. De plus, le pilote mexicain souhaitait un contrat de deux ans et non plus 1+1 comme aujourd’hui.
Doublement de salaire depuis 2021
A ce jeu, le pilote mexicain a doublé son salaire par rapport à 2021. Evoluant à 5 millions d’euros en 2021 de salaire (avec une prime de résultat de 3 millions d’euros), lors de sa première saison avec Red Bull Racing. Pour 2022, notre partenaire, le Business Book GP dans sa dernière édition indique que Sergio Perez touche 7 millions d’euros (avec toujours une prime de résultat de 3 millions d’euros). Ainsi, le prochain contrat est d’une valeur globale estimé de 26 millions d’euros.