Le 7 octobre dernier, le Newcastle United Football Club a changé de propriétaire, vendu par Mike Ashley au PIF, contraction de Public Investment Fund, un fonds d’investissement souverain d’Arabie saoudite. Depuis ce jour, le club anglais est considéré comme le plus riche du monde sportif, une remarque jusqu’alors associée au Paris Saint-Germain et le fonds QSI (Qatar Sports Investments) du Qatar, pour le gouverner.
Des fonds souverains à la tête de Newcastle et du PSG
Dans ce contexte de franchises sportives à la solde d’états, les deux clubs ont des moyens quasi illimités mais néanmoins estimés ça et là. C’est justement ce que fait The Sun, dans un article dédié aux propriétaires du sport les plus riches. PIF et QSI, pour branche sportive de Qatar Investment Authority, dominent le sujet, à respectivement près de 380 milliards d’euros le premier et 260, l’autre. D’un pays à l’autre, les investissements dépassent très largement le cadre du football et du sport dont ils se servent pour soigner leur image.
Des participations plus larges que le cadre du football
Plus largement, ces fonds ont vocation à diversifier les activités nationales, autrement qu’avec le pétrole. Le PIF a des intérêts au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis, en Asie ou en Amérique du Sud, notamment dans la société Uber. Le Qatar a des participations, plus ou moins importantes, dans de très larges secteurs, de la finance, de l’immobilier, l’hôtellerie, l’industrie ou encore les transports et il a des intérêts minorés, pour un nombre de marques qui nous sont familières, telles que Total, Volkswagen, Suez, Veolia, LVMH ou le groupe Lagardère pour l’édition (Hachette) et les titres de presse (Paris Match, JDD, Europe 1…). La liste est beaucoup trop longue pour être exhaustive.