Les conditions avaient beau être différentes, la finalité fut la même. Le PSG et le LOSC, les deux derniers représentants français, en Ligue des Champions, se sont fait éliminer en huitièmes de finale de C1. Bien que leur parcours ait coupé court, les équipes françaises sont, à ce jour, parmi les 10 clubs ayant touché le plus d’argent depuis le début de la compétition, comme le rapporte SwissRamble, spécialiste du football business. Cela inclut les droits audiovisuels, ainsi que le reste des primes reversées par l’UEFA.
Personne ne fait mieux que le PSG et le LOSC sur les droits TV
Le market pool est le revenu le plus important que les Dogues vont toucher pour leur parcours en Ligue des Champions. Ils sont les seuls à dépasser la barre des 30 M€ dans cet exercice (environ 30,8 M€). Le champion de France en titre est suivi par le club parisien, avec environ 27,9 M€ en droits audiovisuels. L’équipe mancunienne de Pep Guardiola complète ce podium (22,6 M€). La raison derrière ces bonnes performances est due au fait que le championnat français n’a que deux représentants dans la compétition, contre cinq pour la Liga, quatre pour la Premier League, la Serie A et la Bundesliga, et trois pour la Primeira Liga.
Looking at how Champions League revenue is distributed, the importance of the UEFA coefficient is clearly evident with the TV pool being much less significant than it was before. This rewards historically successful clubs rather than those with larger national TV rights deals. pic.twitter.com/Iy8Y5QI1F2
— Swiss Ramble (@SwissRamble) March 22, 2022
Les deux clubs français ont touché des primes importantes grâce à la C1
Depuis le début de la compétition, le PSG a généré près de 94 M€, grâce à la Ligue des Champions, dont quasiment un tiers (29,6 M€) venant du coefficient UEFA. La barre des 100 M€ aurait pu être atteinte, si l’équipe avait disposé du Real Madrid. Le club de la capitale se place à la 6e place, quatre rang plus haut que le LOSC. Les Lillois toucheront 69 M€, avec leur parcours européen. Un montant qui aurait été quasiment réduit de moitié, sans le market pool.