Il faut une sacré dose, d’humilité ou de soumission, pour endurer les mois vécus par Ryad Boudebouz. Dans le cas du milieu de terrain, attachant quand il s’exprime, on penche évidemment pour la première explication. Mis à l’écart par son coach Claude Puel, Boudebouz avait des raisons de voir rouge et de se révolter publiquement de sa situation, lui qui est un cadre du collectif, au moins sur son contrat signé avec l’ASSE. Il n’en a rien fait, attendant patiemment son heure.
Boudebouz, de meneur placardisé à récupérateur titulaire à l’ASSE
Ce contrat, justement, arrive à son expiration, cela signifie que si Saint-Etienne veut espérer une indemnité sur son transfert, c’est au cours de ce marché de l’hiver, qu’il faudra le céder. Est-ce toujours d’actualité ? Peut-être plus, alors que le joueur de 31 ans a retrouvé sa place dans le collectif de Claude Puel, dans un registre plus défensif qu’il ne l’a été le reste de sa carrière. Et ce, d’autant que désormais, l’estimation de sa valorisation est plutôt faible.
A quelques mois de la fin de son contrat
L’ASSE a payé 3,5 millions d’euros, pour le débaucher du Real Betis, en 2019. Aujourd’hui, à moins d’un mois de l’ouverture du mercato hivernal (au 1er janvier), Transfermarkt le valorise à 2,2 millions d’euros et l’Observatoire du football, à moins du million d’euros. Plus qu’une hypothétique indemnité sur son transfert, c’est l’économie de son salaire, à 190 000 euros brut mensuels sans les primes, qui soulagerait les finances des Verts.
Quelle suite à la carrière de l’international algérien ?
Finalement, Ryad Boudebouz devrait aller au bout de son contrat, sachant que Claude Puel apprécie son nouveau rendement dans un positionnement de récupérateur. Il vient d’être élu le Stéphanois du mois de novembre, par les supporters du club. Nul ne sait par contre, quelle sera la suite pour lui. A 31 ans, il n’en a pas encore fini avec le football.