La Juventus est dans le viseur de la justice italienne. Vendredi, la brigade financière nationale a perquisitionné dans les bureaux de la Vieille Dame, qu’elle soupçonne d’opérations frauduleuses, sur des transferts de joueurs entre 2018 et 2021. Plusieurs sont concernés et étudiés de près, comme l’échange, à 60 M€, entre Arthur Melo du Barça et Pjanic, alors Turinois. Ou, dans la même veine, l’opération nouée avec l’OM, au mercato de l’hiver dernier.
La brigade financière enquête sur les transferts de la Juve
Fin janvier, l’Olympique de Marseille et la Juventus ont convenu d’échanger, le premier, Marley Aké, formé au club, avec Franco Tongya, en provenance d’Italie. Le deal aurait été estimé à 8 millions d’euros et ainsi inscrit, dans les lignes de comptes. Les enquêteurs épluchent tous les mouvements effectués dans les trois dernières saisons. Ils soupçonnent la direction de la Juve d’avoir volontairement gonflé certaines plus-values, pour rassurer les investisseurs du club, puisqu’il est inscrit sur les marchés boursiers.
Des échanges de joueurs gonflés, celui avec l’OM suspect
Comme le rappelle le journal L’Equipe, ce dimanche matin, l’échange entre Marley Aké et Franco Tongya, deux jeunes joueurs n’ayant jamais évolué chez les professionnels, a été évalué à 8 millions d’euros, une somme sur laquelle il est permis de s’interroger. D’ailleurs, écrit le média, sur les 322 millions d’euros de plus-values réalisés sur la période, plus de 85% font l’objet d’une vérification approfondie de la justice.