Les raisons de l’effondrement du projet King Street sont évidemment multiples et diverses. Pour grosse partie imputables, il est vrai, à la crise de la Covid et de ses conséquences sur l’économie des clubs de foot de l’élite française. Néanmoins, certaines choses interpellent, à la lecture des bilans comptables des Girondins de Bordeaux, avant et depuis, la reprise du club.
De 200 à 264 employés aux Girondins de Bordeaux
Ainsi, selon nos observations, il y avait en 2018, entre la vente du FCGB par M6, à l’époque à l’attelage, King Street / GACP, 230 employés au service du club. Deux ans plus tard, ils étaient 64 de plus. Normal me direz-vous pour un club qui nourrit de hautes ambitions, puisqu’il était au départ question, d’hisser Bordeaux, parmi les meilleurs de France. Voire plus haut. Seulement la crise est passée par là, pointant de fait la mauvaise gestion de l’équipe dirigeante.
Des embauches au départ, principalement des cadres
Laquelle s’est pourtant renforcée, on vient de le voir, principalement de « têtes normalement pensantes », puisque les embauches réalisées concernent principalement des cadres : + 87,5% en deux ans et un nombre passé de 40 à 75. C’était donc avant la crise, le confinement, les matches à huis clos, la faillite de Téléfoot… tout cela ayant poussé les Girondins dans leurs retranchements, avec, d’abord en janvier dernier, un plan social et des licenciements nécessaires pour l’équilibre financier. Cela n’a manifestement pas suffi, puisque King Street a décidé de se désengager – et au plus vite – de son propre projet.