Son choix de quitter l’Atlético Madrid et son costume du patron du collectif de Diego Simeone, pour rejoindre le Barça en 2019, a beaucoup fait parler. Antoine Griezmann n’a pas toujours convaincu qu’il a pris la bonne décision, mais le champion du monde français affiche une forme de constance, à se réfugier dans le travail et croire en sa réussite, en Catalogne. Avec le club blaugrana, il a signé la durée maximale de cinq ans.
Sous contrat avec le Barça jusqu’en 2024
Il est donc sous contrat jusqu’au 30 juin 2024, avec une clause libératoire à 800 millions. Contre 120 millions qu’elle était à l’Atlético ; le Barça l’a levé pour recruter son ailier. Depuis ce jour, Antoine Griezmann avoisine un salaire proche de la vingtaine de millions d’euros net, la saison complète. Moins les bonus qui y sont associés. Il est le deuxième joueur le mieux payé de la formation catalane, derrière l’intouchable Lionel Messi, à plus du double de son salaire.
Des sponsors, mais pas à n’importe quel prix
A côté de cela, Antoine Griezmann a des sponsors. Auxquels il est plutôt fidèle. Ou qu’il sait à l’inverse dénoncer et leur tourner le dos, quitte à perdre les deniers du contrat. C’est ainsi qu’il a pris récemment la décision de cesser sa contribution aux appareils de la marque Huawei. Cela faisant car la marque est soupçonnée de pratiquer de la reconnaissance faciale discriminante. Le geste est aussi rare que courageux et louable de la part du joueur de 29 ans. Il a largement été salué, par la presse sportive internationale.
Décision courageuse, qui mérite un grand coup de chapeau.
Bravo @AntoGriezmann 👏 pic.twitter.com/kHKSU4obpf— Sportune (@Sportunefrance) December 10, 2020
L’image mondiale de l’équipementier Puma
Il est ou a été l’image récente des rasoirs Gillette, des shampoings Head & Shoulders et du détaillant sportif, Sport 2000. Surtout, il appartient au pool des ambassadeurs monde, de la marque Puma. Il en était l’une sinon la principale tête d’affiche ces temps derniers, jusqu’à l’arrivée de Neymar. Son contrat avec la marque allemand lui vaudrait 3 à 4 millions d’euros brut la saison.
Le Esport et les courses, les autres dadas du champion du monde
Ailleurs, Antoine Griezmann a d’autres centres d’intérêts, dont deux qu’il met régulièrement en avant : l’hippisme et les courses ; il a sa propre écurie et il nourrit de hautes ambitions dans la discipline. Son rêve ? Participer et mieux, gagner, l’une ou l’autre sinon les deux épreuves les plus cotées du pays et pour certains, dans le monde : le Grand Prix d’Amérique (en trot attelé) et le Prix de l’Arc de Triomphe (course de plat). Il a aussi un pied dans le monde du esport, soutenu par son frère, Théo. L’activité progresse, à ce point qu’il vient de nouer un partenariat entre sa structure « GiziEsport » et l’Olympique de Marseille. Les joueurs de la première portent désormais les couleurs du club, en certaines compétitions.
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L’OM est heureux d’annoncer son partenariat avec @GriziEsport !
Le club sera représenté par les joueurs de la structure lors des compétitions FIFA 🔥🎮Plus d’infos 👉 https://t.co/6Dkg9klDjf pic.twitter.com/C08GclSpO5
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) November 23, 2020
Quelle fortune pour Antoine Griezmann ?
Le champ des compétences d’Antoine Griezmann dépasse donc le simple cadre du football. Et beaucoup de ses affaires se gèrent dans le cocon de sa famille. A l’âge de la trentaine, il lui reste encore quelques années à passer sur les terrains avant de tirer sa révérence, sur une carrière riche de titres (champion du monde avec les Bleus, vainqueur de la Ligue Europa avec l’Atlético, finaliste de l’Euro, de la Ligue des champions, dauphin du championnat d’Espagne…), et d’argent. La fortune d’Antoine Giezmann n’est qu’estimation, donnée en Allemagne par le titre spécialisé, Vermoegenmagazin, à 40 millions d’euros.