Homme d’affaire et producteur, c’est ainsi qu’est décrit Jaume Roures, au commencement de la création de la société Médiapro, qu’il dirige toujours. C’était en 1994, depuis l’Espagnol a pris du poids et de l’influence, sur la scène internationale. Son groupe a grossi jusqu’à ce jour ; il n’en est plus le seul actionnaire, Mediapro est sous l’égide de la société Joye Media SL, elle même à 53,5% depuis 2018, à la propriété d’Orient Hontai Capital, un fond d’investissement chinois privé.
Les difficultés de Téléfoot pointent l’accent sur Jaume Roures
Jaume Roures est aujourd’hui sur le devant de la scène, parce que sa chaîne Téléfoot nouvellement créée en France, ne peut ou ne veut, sinon les deux, honorer tout ou partie des 172 millions d’euros dus au football professionnel français, à l’échéance du 5 octobre. La crise et un niveau d’abonnement que la rumeur annonce très insuffisant, mettent à mal le nouveau diffuseur télé de la Ligue 1 et la Ligue 2 française. L’homme d’affaire espagnol de 70 ans est un visage nouveau pour le public hexagonal. Mais en Espagne, de très nombreux sujets lui sont consacrés, dont certains se penchent sur l’estimation de sa fortune personnelle.
La fortune du boss de Mediapro aussi floue que le nombre d’abonnés
Les chiffres à ce sujet sont aussi flous que le nombre précis d’abonnés à la chaîne Téléfoot. En 2012, El Economista estimait à 500 millions d’euros la fortune personnelle du « Rupert Murdoch catalan », avec des société et capitaux sur les Pays-Bas majoritairement. Deux ans plus tard, El Pais accordait un sujet aux « 250 millions d’euros sur 150 comptes », attribués à Roures. Dès qu’il s’agit d’argent ou du monde des affaires, son nom est indissociable de celui de son partenaire de toujours, Tatxo Benet.
Un patron riche et réputé rebelle de l’autre côté des Pyrénées
« En Espagne, Tatxo Benet et Jaume Roures dont les fortunes sont estimées à plusieurs centaines de millions d’euros sont des indépendantistes catalans convaincus », écrivait en 2018 L’Opinion sur son site web. « Jaume Roures est très vieux et a beaucoup d’argent », titrait au mois de mars 2019, El Confidencial, en référence à une phrase dite par le patron de Mediapro, à propos de son âge. Mais le sujet qui, fait étonnamment le plus écho de par son titre, à la situation du moment est celui consacré en novembre dernier par El Espanol, sur le web : « Roures, le millionnaire qui incite à la désobéissance civile en Catalogne et se moque de la police ». Un côté rebelle de l’homme d’affaire, que la France découvre.
Un commentaire
Le football fait faillite et alors ?
Toutes les entreprises font faillites.
D’autres prendront la place, ce n’est pas grave de rester quelques mois sans matches.
Les salaires délirant des joueurs vont être revu à la baisse, c’est mieux.