L’histoire ne sera jamais vraiment complète, au grand désarroi de Jean-Michel Aulas et de son Olympique Lyonnais. Qui peut nourrir d’autant plus de regrets, que son équipe devait aller tout droit en Ligue des champions, si l’on revient neuf bons mois en arrière, au commencement de l’exercice 2019-20. A l’heure où tout n’était encore que prédictions, de la part des bookmakers de France, notamment.
Le PSG devait être champion et l’OM sur le podium… avec l’OL
Un temps où Lyon avait encore son insouciance et la fraîcheur d’une formation européenne. C’était les premiers pas de Sylvinho avant le crash, et rien alors ne laissait deviner la fin de l’histoire qui allait suivre, et le dépit des Gones, manifesté depuis sans relâche. En août 2019, le PSG devait être sacré champion de France et c’est à peu près la seule évidence de concrète. Avec l’OM de retour en Ligue des champions, dans l’analyse des opérateurs de France, les Phocéens devaient finir troisièmes et jouer les barragistes en C1.
Le moins bien de l’ASM et de l’ASSE profite au Stade Rennais
La saison devait par contre être meilleure pour l’AS Monaco et l’ASSE, que les bookmakers imaginaient au moins taquiner les places européennes. Ou plus si affinités. C’est le Stade Rennais qui leur grille finalement la politesse, en terminant troisième, d’un classement tronqué à la 28 journée, par la faute de la crise mondiale du coronavirus.
Toulouse qui descend est une surprise, pas les accessions de Lorient et de Lens
En bas de classement par contre, les bookmakers n’avaient pas totalement vus venir l’accident toulousain. Quoique, dans la liste des clubs menacés, les Violets étaient toujours cités. Mais pas comme les premiers à tomber. Ce devait plutôt être Amiens (1,6 contre un en moyenne la cote des Picards qui descendent), Nîmes (à 2,2), Dijon à 3,75, ou Metz, à 4,6, moins que les Toulousains, à 6 contre un. Par contre, il était dit que Lens ou Lorient monteraient en Ligue 1, avec Guingamp ou Caen, pour normalement les accompagner ou au moins jouer les barrages. Le scénario, on le connait désormais…