Les uns ne supportent plus ses interventions et/ou propositions, d’autres s’en délectent et en redemandent, mais depuis que la Ligue 1 est réduite au silence, Jean-Michel Aulas fait au contraire parler de lui. Le président de l’OL a Twitter pour média personnel et en ce moment de doutes pour le foot français, il en use voire en abuse, pour faire passer ses messages. Est-ce pour autant une méthode efficace ?
Jean-Michel Aulas est très actif sur Twitter depuis le début de, l’épidémie
Manifestement oui, selon nos observations basées sur les outils d’audiences et d’analyses des réseaux sociaux. Depuis le début du mois de mars, peu avant que les huis clos soient ordonnés, il a gagné près de 5 500 followers supplémentaires. Et plus il commente ou fait des propositions, plus il engrange de nouveaux abonnés. Plus d’un millier, sur les deux seuls derniers jours.
Le président de l’OL agace ou fédère, mais il gagne des followers
Ses interventions font de surcroît mouche auprès de ceux qui les voient passer sur leur timeline. En moyenne, selon SparkToro, chaque tweet du patron de l’Olympique Lyonnais a plus de 585 « j’aime » et ils sont retweetés près d’une centaine de fois. 100% de ses tweets génèrent par ailleurs de l’engagement, même minimal. Jean-Michel Aulas a publié plus de 70 messages sur les trente derniers jours dont près de la moitié sur sa dernière semaine.
Plus d’un demi-million de followers sur son compte Twitter
Son activité débordante, on l’a dit, ne lui vaut pas de désabonnement massif de sa communauté. Cela étant, selon l’outil SparkToro, près de la moitié des 566 977 followers de JMA sur Twitter, près de la moitié (44,3%) sont considérés comme des « fake », pour la plupart parce qu’ils sont inactifs depuis un certains, ou parce qu’ils sont des spams ou des bots. L’homme d’affaire est enfin, le dirigeant du foot français le plus suivi sur le réseau de microbloging.