La question à venir du diffuseur est l’arbre qui cache la forêt. Certes, l’échéance approche car au 30 juin prochain, le contrat associant RMC à la Ligue nationale de basket (LNB) pour la diffusion des équipes masculines et féminines du championnat de France arrivera à son terme. Mais à part ce sujet, il est vrai bientôt prioritaire, tout sinon est serein et va plutôt bien, dans le monde la balle orange.
A part la question prochaine du diffuseur, le basket français se porte bien
Financièrement, le moral des troupes est au beau fixe, et celui de la LNB qui veille sur la Jeep Elite et la Pro B, l’est également. « Ce contrat avec RMC nous a permis de toucher plus de sponsors, à dimension internationale », insiste le président de la Ligue, Alain Béral, en prenant la signature récente d’un partenariat avec best Western en exemple. Le sponsoring est d’ailleurs l’un des sujets de satisfaction. Pour la partie privé, il est en augmentation sur les deux divisions professionnelles du basket en France, et à un niveau record en Pro B. Il permet de compenser la baisse généralisée des subventions publiques, dans un contexte de restriction d’ensemble sur le territoire national.
Une discipline plus vertueuse en France que chez certains voisins d’Europe
Preuve que la discipline est dans le vert en France, l’économie des équipes de l’élite est majoritairement positive et à des niveaux plus élevés que jamais, depuis 2003 qu’existe en France la DNCCGCP, autrement dit le gendarme financier de la Ligue. « Pour la première fois de l’histoire de la division, aucun club ne présente une situation nette négative », se félicite son président, Philippe Ausseur. Ce dernier relève par ailleurs, une forte résonance entre les budgets des équipes et leurs résultats sportifs sur les parquets : les plus puissantes sont aussi celles qui gagnent dans l’écrasante majorité du temps.
Plusieurs projets de nouvelles arènes sont menés sur le territoire
Autre motif de satisfaction pour la LNB : l’attention portée par les clubs à leurs infrastructures. A ce jour, 14 projets de rénovation ou de construction de nouvelles arènes sont déposés, et pour quelques-uns déjà avancées dans les travaux. Certaines seront du domaine du privé, à l’initiative de leurs propriétaires ; à Dijon mais aussi à Lyon, dans le cadre d’un ambitieux partenariat rapprochant l’Olympique Lyonnais football de Jean-Michel Aulas, à l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, de Tony Parker.
Une liste de 23 dossiers en cours pour accompagner l’évolution de la discipline
A propos du jeune retraité, déjà pleinement reconverti dans les affaires, il incarne ce que cherche justement à développer à l’avenir la Ligue : pousser plus d’investisseurs individuels à entrer dans l’actionnariat des clubs et autant que possible, d’anciens joueurs influents et inspirés par des années passées de l’autre côté du monde, en NBA. C’est l’un des 23 dossiers du « plan stratégique » que déroule la LNB (voir détails dans le diaporama ci-dessus). Certains sont déjà avancés voire en phase de finalisation quand d’autres se discutent encore.