Ils sont six des vingt clubs de la Liga concerné par la nouvelle Loi sur le Jeu au sujet de laquelle débat actuellement le Sénat. Six clubs (le Real Madrid, le FC Valence, le FC Seville, l’Espanyol, Malaga et Getafe) directement menacés par ce projet de loi visant à inciter les opérateurs de jeux et paris en ligne à s’établir en Espagne et qu’elles paient, en conséquence, l’impôt national à hauteur du 25% des bénéfices ; les bookmakers désirant le réduire à 20%.
Le Real Madrid mais aussi les médias sont directement concernés par la nouvelle loi
Mais le plus gros du problème est ailleurs selon Marca qui rappelle que pour qu’une telle opération soit envisageable, six mois de mise en place seront au moins nécessaire à partir du moment où la loi aura été débattue puis entérinée par le Sénat. Or durant ces six mois, toute publicités sera prohibée sous peine de très lourde amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros. Rien n’assure que les bookmakers auront la patience de tenir leurs engagements jusque-là. Et c’est toute une économie qui s’en trouve alors menacé car comme l’écrit Marca, il n’y a pas que le Bwin sur le maillot de Cristiano Ronaldo ou des stars du ballon rond mais aussi des médias qui profitent eux aussi des pubs financées par ces sites. A plusieurs reprises, les opérateurs de jeux ont tenté d’obtenir plus de souplesse de la part du Sénat mais celui-ci est pour l’heure resté sourd à toutes demandes.