Ce sont deux clubs très proches en de nombreux critères en Ligue 1 : les finances, l’historique en championnat élite, l’ancrage régional, les ambitions sportives… même la politique salariale avec l’application d’un salary cap conjgué à d’importantes primes à la performance, les a longtemps rapproché. Avant que la règle ne saute chez chacun. Bref, ce match Stade Rennais – ASSE, ce samedi soir, est une affiche intéressante à étudier sur le plan de la puissance économique et populaire des deux équipes.
L’ASSE pèse présentement un peu plus que le Stade Rennais
Et dans ce cadre là, de remarquer que les Verts ont une longueur d’avance sur leurs hôtes. Avec un budget un peu plus élevé, des communautés digitales plus fortes, ainsi qu’un intérêt des diffuseurs de l’audiovisuel supérieur pour l’ASSE, que pour les Rouge et Noir. Mais Rennes s’échine à rattraper son retard. Le club a un argument imparable à cela : la toute-puissance de son propriétaire, la famille Pinault et sa fortune en augmentation de près du double, en 2018 pour approcher les 27 milliards de dollars (22 milliards d’euros).
Sur la surface financière et son potentiel, le Stade Rennais n’a pas d’équivalence
Il a souvent été reproché, au père avant et son fils aujourd’hui dirigeant de l’empire, de manquer de s’investir, physiquement et/ou financièrement. Cette saison, le constat est moins admissible car le Stade Rennais a dépensé 53,9 millions d’euros pour se renforcer, soit plus de deux fois et demi la dépense de l’AS Saint-Etienne. C’est à relever d’autant, que les recettes du club breton ne sont pas aussi importantes que celle des Stéphanois. Notamment sur les droits de l’audiovisuel. Pour toucher plus, il faut que l’équipe gagne et plaise au grand public.
Comment rendre le Stade Rennais attirant au-delà de la Bretagne ?
C’est l’un des nombreux défis relevés par la nouvelle direction – Olivier Letang le président et Sabri Lamouchi son coach. En toutes circonstance, le Stade Rennais peut compter sur un noyau dur de 20.000 spectateurs environ, présents au stade. C’est moins que les Verts (qui ont un Chaudron bien plus grande que le Roazhon Park), mais le rapport de force s’inverse, puisque le Stade Rennais est en gain d’affluence, au contraire de son adversaire du jour, cette saison 2017-2018. Tous les détails économiques de la rencontre sont résumées dans le tableau comparatif, en page suivante.
Le match éco entre le Stade Rennais et l’AS Saint-Etienne
Stade Rennais | ASSE | |
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Budget (2017-2018) | 50M€ | 68M€ |
Plus gros salaire (2017-2018 | Rémy Cabella (2,4M€ brut) | Diafra Sakho (1,8M€ brut) |
Plus grosse vente du club | 20M€ – Shabani Nonda à Monaco en 2000 | 14,5M€ – Kurt Zouma à Chelsea en 2013 |