Le Camp Nou va-t-il changer son nom pour répondre au modèle économique du naming ? La direction du FC Barcelone l’envisage sérieusement, comme d’ailleurs le Real Madrid rival, car la manne financière à gagner est potentiellement énorme, surtout si elle se concrétise à hauteur du budget annoncé ce jeudi, par la presse espagnole. D’abord un nom circule, donné à l’occasion du programme « El Club de la Mitjanit », sur Catalunya Ràdio : celui du groupe pharmaceutique Grifols.
Le Camp Nou ne devrait finalement pas s’appeler Grifols
Il siège à Barcelone, sa valeur est en hausse sur les marchés boursiers, pour la radio catalane c’est une piste sérieuse. Le groupe l’a toutefois officiellement démentie, très vite dans la matinée de ce jeudi. Pour ce qu’il en coûte, plusieurs médias espagnols, parmi lesquels La Vanguardia s’accordent sur un partenariat de 30 ans payés 400 millions d’euros au global. Soit à l’année et traduit en euros, près de 11,5 millions.
Un deal à 400 millions de dollars pour le FC Barcelone
Pour comparaison sur le Vieux Continent, Arsenal avec la compagnie Emirates et le Bayern Munich avec l’assureur Allianz ont compté parmi les pionniers du naming de leurs stades. Ça leur rapporte une dizaine de millions d’euros pour le club londonien, 6 millions par an, pour celui de la Bavière. En France, l’Olympique Lyonnais a signé avec Groupama un partenariat global (stade + centre d’entraînement) à près de 5,5 millions d’euros la saison. Le Vélodrome de Marseille a également donné son nom à l’opérateur de téléphonie Orange, à hauteur de 2,5 millions par an, mais l’OM est à la différence de tous les autres clubs précédemment cités, le seul qui ne soit pas le propriétaire de son écrin.