L’empire contre-attaque. Celui de Neymar, si puissant autour du joueur, avec son père en première ligne de tout ce qui concerne son rejeton. Ce vendredi soir, Neymar da Silva Sr s’est fendu d’un poste équivoque sur sa propre page Instagram, dans lequel il règle indirectement ses comptes avec la presse. Principalement les médias français qu’il accuse d’entretenir de fausses informations. Cela fait suite à ce (faux) communiqué, que nous évoquions hier, repris massivement par toute la presse hexagonale et annonçant l’absence de l’attaquant du FC Barcelone (en raison de son transfert) en Chine, ce lundi, où l’attend l’un de ses sponsors.
Le père de Neymar répond (déjà) à la presse française, sur son compte Instagram
Tout cela relevant du fantasme ou plutôt d’une action (malveillante ? Une enquête est en cours), d’une agence de voyage cherchant à profiter du buzz. En réponse, Neymar père a publié l’extrait d’un entretien récemment donné par Denzel Washington. Dans lequel l’acteur de 62 ans assène une charge virulente à l’encontre des médias coupables, selon lui, de véhiculer de fausses informations, sans prise en note des conséquences que cela peut avoir. « Si vous ne lisez pas les journaux, vous n’êtes pas informés. Si vous lisez les journaux, vous êtes mal informés » a-t-il notamment regretté.
Denzel Washington pour faire passer son message
Neymar da Silva Sr a repris l’entretien partagé et même traduit en Portugais sur son propre réseau social. Difficile sur le fond de cette histoire de lui donner totalement tort. Mais que ce dernier n’oublie pas qu’il est le premier instigateur de toute cette agitation, négociant d’un côté avec le FC Barcelone, de l’autre avec le PSG, dans son seul intérêt et celui de son fils. Cette semaine, Radio Catalunya est allé à ses devants, pour avoir des infos sur l’avenir de son fils. En guise de réponse, le journaliste un reçu un : « Demandez-lui » très sibyllin. Malin et parfaitement rompus à l’exercice des transferts, Neymar Sr sait très bien profiter des médias quand il y trouve avantage. Ou au contraire descendre la presse, quand elle en fait trop. A son goût!