Il a prolongé à la fin du mois de mai, son contrat avec les Gunners. S’il va jusqu’au bout, en 2019, Arsène Wenger aura passé 23 ans sur le banc d’Arsenal. Son dernier salaire signé est le meilleur qu’il ait négocié, proche de 8 millions de livres la saison (9,2M€). Si l’Alsacien est aujourd’hui sur le podium des entraîneurs de Premier League les mieux payés, derrière Pep Guardiola à City et José Mourinho à Manchester United, il n’en a pas toujours été ainsi depuis qu’il est à Londres.
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Wenger a débuté à un demi-million de livres la saison, sur le banc d’Arsenal
Son premier contrat, Wenger l’a signé au mois d’août 1996 pour trois ans, à 500.000 livres (575.000€) la saison. Un titre de Premier League et une Cup gagnés plus tard, le technicien français obtenait déjà le droit de prolonger et d’être augmenté. En 1998, il s’engage pour quatre ans de plus, payés 1,2 millions de livres (1,35M€) l’exercice. Il n’ira pas au terme de ce bail, Arsène Wenger signera une nouvelle extension en 2001, pour quatre ans de plus, à diriger le collectif des Gunners.
Le troisième contrat fut le plus prolifique en terme de titres gagnés
Ce troisième contrat est dealé à 2 millions de livres la saison (2,3M€). Ce sera le plus prolifique en titres sportifs, de l’ère Wenger à Arsenal, avec deux championnats, deux coupes d’Angleterre et un Community Shield. En 2004, l’Alsacien rempile encore, une quatrième fois. « En signant ce nouveau contrat, je fais suite à mon envie de faire progresser ce club et le nourrir d’ambitions » disait-il à l’époque. Ce nouveau bail l’est pour quatre ans, payé 2,5 millions de livres la saison (2,8M€).
Un salaire augmenté jusqu’à 9,2M€ signés dernièrement, en mai
Comme les précédents, Wenger n’en attendra pas la fin pour l’étendre encore. Au suivant, conclu en 2007 pour quatre ans de plus, l’ex-entraîneur monégasque doublera son salaire, de 2,5 millions de livres à 5 millions de livres (5,7M€). Puis 6 millions de livres (6,9M€), à sa sixième prolongation, en 2010. La septième à 7,5M£ (8,5M€) a souvent résonné comme la dernière, tant le Strasbourgeois a parfois été décrié. Mais il s’est accroché et son bail s’achevant en 2017, il l’a prolongé au mois de mai dernier. La suite, on la connait…