Un outil d’analyse et de data pour mesurer le niveau de réputation des coaches de football. Ça existe sur le web, produit depuis l’Espagne ; la plateforme s’appelle Coach Reputation Ranking. Ses résultats reposent sur une dizaine de critères tels que le parcours, le leadership, la présence sur les réseaux sociaux, la relation avec la presse… Unai Emery, coach du Paris SG apprécie la formule, ainsi qu’il l’a très récemment tweeté. Lui et deux autres entraîneurs de Ligue 1 appartiennent actuellement, au Top 20 des coaches à la meilleure réputation.
A very interesting project to measure the reputation of the elite football coaches. #CoachReputationRanking https://t.co/1NXTcisU5U pic.twitter.com/zBG60RzMTr
— Unai Emery (@UnaiEmery_) 17 janvier 2017
Paris SG – Unai Emery le plus soucieux de son image et sa réputation
Avec Emery, Lucien Favre de l’OGC Nice et Leonardo Jardim de l’AS Monaco. Les deux derniers se talonnent dans la hiérarchie, derrière Emery présentement septième. Mais Favre et Jardim font leur entrée sur la période d’analyse d’octobre 2016 à janvier 2017, tandis que la réputation de l’Espagnol est en baisse. Dans plus de détail, le coach du PSG obtient une note globale de 73,1 sur 100. Homme de communication, il est actif sur les réseaux sociaux et plaît aux annonceurs. Sauf qu’à Paris, le message qu’il veut passer n’est pas toujours très clair, ce qui peut avoir des conséquences sur son leadership.
AS Monaco – Peut-être trop discret, Leonardo Jardim
Avec une note de 49,5 sur 100, Leonardo Jardim est treizième. Le Portugais est bon, pour ce qui est de l’évolution professionnelle, de la présence sur les réseaux sociaux et de la relation qu’il entretient avec la presse. Mais il n’a pas de site web personnel, il n’est pas un aimant à marques et il s’expose peu hors des terrains de foot, notamment dans un rôle social, auprès des associations ou de fondation à but caritatif. Cela ne veut pas dire qu’il ne fait rien pour aider, mais qu’il ne prête son image à des opérations.
OGC Nice – Lucien Favre, la vieille école
Lucien Favre, enfin, suit Jardim d’une place, à la quatorzième, en obtenant la moyenne de 47,1 sur 100. Lui cultive encore moins que son homologue monégasque, le goût de la communication digitale, il n’a pas de site officiel, ni de compte sur les réseaux sociaux. Son image de marque en pâti, de fait. En revanche, le technicien suisse de 59 ans s’est rarement trompé dans ses choix de carrière et de club, il est très habile avec la presse, tant allemande qu’aujourd’hui française. Francophone d’origine, il maîtrise parfaitement les deux langues. Il se distingue aussi par son charisme et son leadership, mais ne se soucie pourtant pas assez de son image.