Il est vrai qu’à l’époque d’Alfredo di Stefano, la notion de « bankable » n’avait aucune existence. Aujourd’hui, elle compte presque tout autant que le talent quand on s’appelle Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou avant eux celui qui symbolise plus que tous l’importance prise par le marketing et les marques dans le football et l’impact qu’ils ont sur la carrière d’un joueur.
Beckham, c’est quand même un joueur qui a fini sa carrière au PSG sans rien demander en salaire. Et surement pas par amour pour le club, mais parce qu’être à Paris, après avoir vécu à Londres, Milan et Los Angeles, des lieux cultes de la mode, c’était pour le couple Beckham, David pour son image et Victoria en tant que créatrice, une opportunité intéressante.
Beckham a ouvert la voie, Messi et surtout Cristiano Ronaldo en profitent
A part Michael Jordan qui a su valoriser son image autour de son partenariat avec Nike aucun autre sportif n’a été aussi bankable que le Spice Boy anglais. Encore aujourd’hui, les ex basketteur et footballeur sont les deux retraités du sport à gagner les plus d’argent.
Le foot n’a toutefois pas attendu Beckham pour se créer des idoles. Pelé, Cruyff, Maradona ou l’excentrique George Best ont tous été, à un moment de leur carrière, des joueurs que les médias, les marques et le public s’arrachaient. Le phénomène était forcément moindre qu’aujourd’hui mais il s’est amplifié, année après année et stars après stars sous l’impulsion notamment du Français Eric Cantona ainsi que vous pourrez le lire, dans ce dossier en pages suivantes.