Il n’y a guère qu’au Stade Rennais que la famille Pinault ne gagne pas. Parce qu’ailleurs, tout roule pour les propriétaires du groupe Kering et sa myriade de marques principalement de luxe (Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga, Stella McCartney…) et de street wear (Puma, Volcom…). Selon le mgazine Forbes au classement des riches de ce monde, les Pinault père et fils sont à la tête d’une fortune estimée en 2017, à 16,9 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros environ).
L'iPhone en or 24k de Divock Origi (Liverpool) par Sportune
La famille Pinault, l’une des plus riches de la planète
Ou, pour mieux comprendre le chiffre, tant il est énorme, il n’y a, selon Forbes, qu’une petite soixantaine de personnes ou familles plus riches que les Pinault, sur toute la surface du globe ! Formulé autrement, en langage footballistique, c’est plus que Roman Abramovich, le propriétaire des Blues de Chesea et Dmitry Rybolovlev, son homologue de l’AS Monaco réunis. En un an, la fortune de François et François-Henri Pinault a encore augmenté de plus de un milliard de dollars supplémentaire.
Réussite en affaire, mais échec à faire gagner un titre au Stade Rennais
Pour autant, cette réussite exceptionnelle en affaires n’a pas les mêmes effets sur le Stade Rennais, dont ils sont les propriétaires. Discrets, on sait que leur investissement tient plus de leur attachement à la Bretagne, que d’une passion pour le ballon rond ou l’univers qu’il représente. Sans que l’on puisse réellement parler d’un manque d’ambition car depuis 1998, ils maintiennent le club en Ligue 1 en le faisant progresser peu à peu, ils ne sont clairement pas comme d’autres, dans une stratégie de dépenses massives, sans garantie de retour sur investissement. Si chez les Pinault on gagne de l’argent, c’est aussi en évitant d’en perdre.