Depuis plusieurs années, le Real Madrid et le FC Barcelone font la pluie et le beau temps au niveau des transferts. Concurrencés ces derniers temps par le PSG et Manchester-City, au niveau des sommes investies, ces derniers sont encore loin de l’argent dépensé au cours de la dernière décennie par les deux meilleures équipes du championnat espagnol. Entre la saison 2000-2001 et la saison 2010-2011, le club de Florentino Perez se classe tout en haut du classement des clubs de Liga les plus dépensiers selon les chiffres donnés par le quotidien sportif espagnol, AS. Les Merengue ont mis plus d’un milliard d’euros sur la table pour recruter pas moins de 61 joueurs de football dont 12 espagnols et 49 étrangers. Parmi lesquels, on retrouve bien évidemment, le transfert le plus cher de l’histoire du ballon rond en la personne de Cristiano Ronaldo pour 94 millions d’euros.
Le FC Barcelone deuxième derrière le Real Madrid
De son côté, le FC Barcelone se classe deuxième avec une somme non négligeable de 757,3 millions d’euros dépensés. C’est au total, 59 joueurs (11 espagnols et 48 étrangers) qui ont signé dans le club Catalan au cours de ces dix dernières années. Les deux meilleures équipes de Liga ne sont pas pour autant les clubs qui ont le plus recruté. En ce qui concerne, le nombre de joueurs, l’Atletico Madrid se positionne très loin devant avec pas moins de 108 footballeurs recrutés depuis la saison 200-2001. Heureusement pour le club, les joueurs recrutés ont coûté deux fois moins d’argent que leur éternel rival le Real Madrid… Soit environ 425 millions d’euros !
Les six plus gros clubs espagnols ont dépensé 3 milliards d’euros en dix ans
Derrière ces trois ogres espagnols, au niveau des transferts, on retrouve des équipes telle que le FC Valence (75 joueurs pour 380 millions d’euros) Villareal (73 joueurs pour 227 millions) et Séville (79 joueurs pour 202 millions). Si on additionne les six plus gros clubs de Liga les plus dépensiers de la décennie, on arrive tout de même à une facture d’environ 3 milliards d’euros… Le beau jeu n’a pas de prix !