C’est l’incroyable rumeur de ce vendredi, lancée par Leonardo lui-même sur la BBC anglaise. La porte du PSG est « ouverte » selon le propre terme du directeur sportif, à un transfert de l’une des stars les plus célèbres et les plus riches du monde: David Beckham. « Il y a un joueur anglais que j’apprécie beaucoup et avec qui j’ai déjà travaillé. C’est David Beckham ! J’ai été son entraîneur à l’AC Milan et nous avons de bonnes relations. » De quoi affoler tous les tabloïds en l’espace de quelques secondes. Mais au fait, se payer David Beckham, actuel joueur des Los Angeles Galaxy, combien ça coûte ? En fait, pas si cher que cela quand on se met dans la peau d’un milliardaire qatarien propriétaire d’un club comme Paris et qui vient de dépenser plus de 80M€ sur le mercato estival 2011. On fait le point sur les revenus du joueur et ce qu’il faudrait mettre sur la table pour le faire venir dans la capitale…
David Beckham au PSG, ce serait un transfert sans indemnité !
David Beckham arrive au terme de son contrat avec les Los Angeles Galaxy à la fin de la saison américaine, c’est à dire en octobre prochain, voire novembre, selon les performances de son équipe. Autrement dit, un transfert du Spice Boy ne coûterait rien du tout au PSG en terme d’indemnité. Voilà déjà une bonne nouvelle. Côté salaire, là non plus, la barre ne semble pas inatteignable. En tout cas pour pour Paris. Certes, David Beckham est le joueur le mieux payé de la Major League Soccer (voir le top 10 des salaires de MLS), mais avec 6,5M$ sur l’année (4,5M€), il reste finalement en-dessous des rémunérations d’un Javier Pastore (5M€ net annuel).
Le PSG, une place idéale pour un transfert de Beckham le roi de la mode ?
Non, le gros point noir, avec David Beckham, ce sont ses contrats de sponsoring. A l’heure actuelle, l’ancien joueur de Manchester United crée l’exploit d’avoir, à 36 ans, les 2e plus gros revenus publicitaires du football. Avec 14,5M€ par an (chiffre France Football de mars 2011), il devance toujours Cristiano Ronaldo (14M€) et n’est devancé dans cette hiérarchie que par Lionel Messi (20M€). Pour David Beckham, l’enjeu est donc de pouvoir revenir en Europe tout en ne plombant pas ces fameux revenus de sponsoring. Une place comme Paris, capitale de la mode et donc siège de nombreuses marques du luxe, pourrait justement être considéré comme un point de chute idéal pour le roi des sponsors dans le football.