L’investissement massif du PSG sur le marché des transferts durant le mercato d’été (89 millions d’euros) a, on peut s’en douter, une incidence directe sur les comptes du club de la capitale. Le journal Le Parisien estime, ce vendredi, que le déficit du PSG sur la saison 2011-2012 devrait atteindre 40 millions d’euros au 30 juin prochain. Que représente cette somme par rapport aux dernières saisons du club, lorsque celui-ci était détenu en majorité par Colony Capital et non par le Qatar Sport Investment ? On fait le point…
Le PSG devrait accuser un déficit deux fois plus important en 2011-2012 qu’en 2010-2011
Le PSG a prévu 100 millions d’euros de recettes sur la saison 2011-2012 et plus de 140 millions de charge du fait de son recrutement massif en joueur (Javier Pastore, Kevin Gameiro, Jérémy Menez et on en passe…). Au final, donc, un déficit de 40 millions d’euros. C’est en fait tout simplement le double du déficit du club sur les deux dernières saisons. Selon les chiffres de RMC, publiés il y a quelques semaines, Paris était le deuxième club le moins rentable de France sur 2010-2011 (-20M€) derrière l’OL (-28M€) et juste devant l’OM (-18M€). Sur 2009-2010, le club occupait déjà la même position avec -21,9 millions d’euros, battu uniquement par Lyon et ses fameux -35,1 millions.
Le PSG, c’était aussi un déficit jamais vu en Ligue 1
Bref, vous l’aurez compris, avec un bilan, ou en tout cas des prévisions aussi négatives cette année, jamais un club du championnat de France n’a perdu autant d’argent sur une saison que le PSG cette année. Et encore, pour atteindre le chiffre de 40M€, Paris a obligatoirement besoin d’une place dans les trois premiers du championnat et donc d’une qualification en Ligue des Champions. Un objectif sportif qui semble plutôt bien parti. Malgré tout, pour le Qatar, le PSG est actuellement un investissement et le propriétaire espère un retour à l’équilibre à moyen terme, selon Le Parisien. Pour cela, il faudra en vendre beaucoup des maillots de David Beckham… si le Spice Boy arrive un jour dans la capitale.