Autant Jorge Mendes a perdu de son influence sur le marché des transferts ; moins en vue cet été, le tout-puissant patron de la société Gestifute doit apprendre à composer avec des clubs qui ne veulent plus passer par lui. Autant Mino Raiola rayonne toujours sur le football international, dès lors que s’ouvre une fenêtre de mercato. En juin, c’est lui qui a poussé le gardien Gianluigi Donnarumma à fronder, pour obtenir le meilleur contrat de sa vie jeune vie, avec le Milan AC. C’est encore lui qui a négocié le transfert de Romelu Lukaku à Manchester United, l’un des plus chers de l’été, à 84,7M€. Et c’est également vers lui que Marco Verratti s’est tourné, quand le milieu du Paris Saint-Germain été sommé par son club, de trouver un autre agent.
Raiola a signé le milieu du Paris Saint-Germain sans même avoir besoin de besogner en coulisse
La faute pour Verratti, aux déclarations tapageuses de son ancien conseiller et ami intime. Raiola en a profité pour mettre la main sur un joueur très bankable. Un de plus. Cet été 2017 fut donc encore le sien, comme celui d’avant, avec Paul Pogba, Zlatan Ibrahimovic ou Henrikh Mkhitaryan à Manchester United. Tous ces garçons réunis pèsent plus d’un demi-milliards d’euros en valeur marchande. Une fortune potentielle monstrueuse pour l’homme d’affaire de 49 ans, commissionné sur chaque transaction. Son onze le plus cher approche les 382,5 millions d’euros, soit un joueur qui le compose à 34 millions d’euros.
Un collectif à plus de 550M€ donc 382,5M€ rien que pour son 11 le plus cher. Avec Pogba, Lukaku…
La liste liste des joueurs sous contrat avec Raiola est assez homogène, en postes et en âges. Aux stars se mêlent de jeunes espoirs sur qui il compte pour entretenir le business. Il y a le Brésilien Leandrinho, 18 ans, qui grandit à Naples. Ou Justin Kluivert (18 ans), le fils du légendaire Patrick Kluivert, lui même attaquant à l’Ajax, comme son père à ses débuts. En revanche, Mino Raiola ne conseille aucun entraîneur, préférant les insulter quand il estime qu’ils ne vont pas dans le sens de ses poulains comme Pep Guardiola ou Jürgen Klopp, en des époques différentes.