Voilà dix ans que la marque Puma, troisième équipementier sportif après Nike et adidas est à la propriété du groupe français Kering. Son grand patron, avant le Breton Pierre-Henri Pinault, aujourd’hui son fils François-Henri, voulait que Puma soit la « marque tampon » entre le luxe, secteur de prédilection de Kering et le marché du lifestyle. Seulement Puma, futur équipementier de l’Olympique de Marseille, qui habille sinon Arsenal, le Borussia Dortmund, le sprinteur Usain Bolt ou Antoine Griezmann serait aujourd’hui à vendre, alors que les chiffres remontent à la hausse, pour une capitalisation boursière, selon Reuters, désormais proche de ce qu’elle était, à l’époque de son rachat.
Avant d’habiller l’Olympique de Marseille, Puma pourrait changer de propriétaire
La cession pourrait se matérialiser au cours de l’année 2018 prochaine. Après plusieurs années de déclin et un mariage loin de donner les promesses escomptées, la valorisation de Puma est remontée, pour avoisiner présentement, les 5,3 milliards d’euros. En avril dernier, François-Henri Pinault, a officiellement quitté le conseil d’administration, ouvrant la porte à de possibles négociations pour la vente. Reste toutefois à trouver acquéreur, chose que les économistes estiment tous très compliquée. Le groupe LVMH, concurrent de Kering dans le secteur du luxe, pourrait se positionner. Sinon, un équipementier déjà en place comme Nike, adidas ou un autre (Under Armour ou New Balance), seulement les résultats de Puma sont trop aléatoires entre l’excellent et le moins bon, ce qui rend l’opération plus risquée.