Feuilleton de l’équipe de France et les primes du mondial, épisode 48… Thierry Henry et Nicolas Anelka ne veulent pas renoncer aux fameuses primes du Mondial 2010. C’est ce qu’annonce en tout cas ce mardi le journal Libération. Parmi les 23 Bleus, qui ont participé à la compétition, ils seraient les seuls à refuser l’accord de la FFF.
Quelques heures plus tard, contre-attaque de la Fédération. Sur France Info, Henri Emile, coordinateur sportif de l’équipe de France, assure que, après un entretien téléphonique avec Thierry Henry, celui-ci « a bien renoncé à toute prime. » Avant de préciser : « il attend juste le courrier. Le problème, c’est qu’il était en Angleterre ces derniers temps, alors qu’il vit aux Etats-Unis. » Le joueur des New York Red Bulls n’aurait donc pas encore signé le document, mais devrait le faire rapidement. En tout cas selon l’entourage de l’équipe de France. «Ce sont bien les deux derniers», confirme une source fédérale interrogée, qui ajoute: «On ne discute pas particulièrement. S’il y a un petit espoir, c’est plutôt du côté d’Henry. Anelka, ça m’étonnerait qu’il lâche.» Bref, la poste a cette fâcheuse tendance à prendre du retard dans les courriers avec tous les joueurs polémiques du groupe. En revanche, elle semble se montrer parfaitement à l’heure avec Hugo Lloris, par exemple…
Les primes du Mondial 2010, c’est une semaine de salaire pour Henry et Anelka
Pourquoi, au fond, tout ce buzz ? Parce que l’amateurisme de communication de la fédération n’a pas changé depuis l’Afrique du Sud et que les médias s’amusent toujours autant à faire leur choux-gras avec ses approximations. Après tout, de quoi parle-t-on, exactement, dans cette histoire ? De rien du tout, ou presque. En tout cas, à l’échelle d’un joueur de football de niveau international… Le chèque de 150 000€ pour lequel ces vedettes font tant d’histoires représentent à peine une semaine de leur salaire en club. L’histoire aurait pu être réglée en un simple virement bancaire.
D’autant que le conflit n’a aucun sens, même d’un point de vue économique. L’enjeu d’image est en effet bien plus important que le montant de cette fameuse prime. En cas de refus de signer les documents de la FFF, Thierry Henry, Nicolas Anelka et tous ceux qui ne renonceraient pas à leurs primes, risquent gros avec leurs sponsors personnels, tant leur potentiel marketing serait dégradée. Et quand on sait que pour Henry, par exemple, les gains publicitaires représentent le tiers de ses revenus annuels (environ 6 millions d’euros par an), il n’y a même pas à hésiter. Il faut signer pour gagner plus !
Thierry Henry touche 2M€ par an pour porter des chaussures Reebok et faire ce genre de pub…
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