Douze équipes en compétition, mais pas le même poids sur la ligne de départ. Historique, sportif ou financier, c’est selon, mais les écarts sont larges entre les deux locomotives de la Division 1, que sont le PSG et l’OL, et le reste du plateau. Difficile de mesurer objectivement la valorisation des footballeuses sur le marché des transferts, car le système, appliqué selon les mêmes principes que les garçons, est encore à ses balbutiements ; rares sont les opérations d’envergure, jusqu’ici.
Le collectif de l’OL vaut 110 fois celui de l’ASSE
Cela pourrait changer car les Gones et les Parisiennes pèsent un certain poids, sur le mercato. C’est selon, les estimations de la plateforme Soccerdonna, qui est la version de Transfermarkt, pour le football féminin. Ici, le collectif de l’Olympique Lyonnais est le plus cher et valorisé, d’après nos observations, 110 fois plus cher que celui de l’AS Saint-Etienne, voisin et promu pour cette saison 2021-22.
Une joueuse du PSG et une Lyonnaise pour plus chères
Cumulés, les douze collectifs de la Division 1 valent 8 819 705 euros, pour une moyenne de 735 000 euros par équipe. C’est-à-dire à la frontière des équipes de Montpellier et des Girondins de Bordeaux. Le Norvégienne de l’OL, Ada Hegerberg et l’attaquante du Paris Saint-Germain, Marie-Antoinette Katoto Kadidiatou, sont les deux plus chères, à 350 000 euros, l’estimation qui les concerne.
Que valent les collectifs de la D1 féminine sur le mercato ?
12. Saint-Etienne = 22 500 €
11. Dijon = 309 705 €
10. Soyaux = 342 500 €
9. Reims = 357 500 €
8. Guingamp = 362 500 €
7. Issy = 372 500 €
6. Fleury = 510 000 €
5. Paris FC = 625 000 €
4. Montpellier = 667 500 €
3. Bordeaux = 822 500 €
2. Paris = 1 970 000 €
1. Lyon = 2 457 500 €