Dans la série des biens d’exception à la propriété des oligarques, puisque le contexte international et l’invasion russe en Ukraine pointe en avant le patrimoine des proches du maître du Kremlin, évoquons ce jour, le château français de celui qui est toujours (mais plus pour longtemps), le propriétaire du Chelsea champion d’Europe en titre, Roman Abramovich.
Roman Abramovich a acquis le château de la Croë en 2004
En 2004, il a acquis pour 15 millions de dollars, le château de la Croë, un édifice d’inspiration victorienne de 2 000 mètres carrés, sur un terrain de plus de 8 hectares, jusqu’au bord de la mer, construit en 1927 dans le sud de la France, à Antibes. Sous la houlette de l’architecte Alain Raynaud, d’importants travaux ont été entrepris quelques années après, qui gonflent la valeur de ce lieu singulier de la Cote d’Azur ; il serait désormais estimé proche de 120 millions d’euros.
Piscine sur le toit et jardin à l’Anglaise jusqu’à la Méditerranée
Le château abrite huit suites, toutes avec leur salle de bain et douze autres chambres, pour les convives. Salle de cinéma privative, spa et bain à remous, ainsi qu’une grande piscine en longueur sur le toit, appellent à la distraction. L’extérieur n’en est pas moins époustouflant, avec la longue pelouse anglaise, qui mène du château jusqu’à la plage privée, sur la Méditerranée. En 2014, le propriétaire russe a débuté une nouvelle phase de travaux, pour notamment ajouter des bungalows.
Les biens du patron de Chelsea saisis par l’Europe ?
Face aux événements en Ukraine, l’Union européenne a décidé le gel des avoirs et une interdiction de séjour, pour de puissantes personnalités russes, parmi lesquelles 26 oligarques. Et Roman Abramovich dans la liste. Poussé par le Royaume-Uni à vendre Chelsea, l’on ignore encore ce qu’il adviendra, du Château de la Croë en France, ou de l’autre côté de la Manche, à Londres, de sa maison à plus de 100 millions d’euros ; l’une des plus chères du Royaume-Uni. Quid, aussi, de ses deux mégayachts : l’Eclipse et Solaris, ce dernier valant 500 millions de dollars, a finalement quitté son port de Barcelone, pour rejoindre le Monténégro, à l’abri de possibles sanctions de l’Europe.