Voilà déjà plus d’une décennie que, sous l’impulsion première de Bernard Caïazzo rejoint par Roland Romeyer, l’AS Saint-Etienne a deux têtes pensantes pour diriger le club. Ces derniers temps, la cohésion du duo est quelque peu remise en question, par les résultats sportifs principalement, mais plus largement des choix de club comme celui de prendre Oscar Garcia pour entraîneur. Avec l’issue que l’on sait. Reste que depuis treize ans qu’ils sont ensemble, Caïazzo et Romeyer ont remis l’ASSE sur de bon rails, à une place sur l’échelle de la Ligue 1, plus proche de celle que méritent les Verts.
Des revenus à près de 65 millions d’euros au dernier bilan de l’AS Saint-Etienne
Seulement depuis quelques années, la stagnation est palpable, cela se traduit également sur les finances, par une marge de croissance plutôt faible, sans l’arrivée d’un ou plusieurs nouveaux investisseurs. Les deux présidents travaillent le dossier. En l’état, les revenus à l’AS Saint-Etienne avoisinent les 65 millions d’euros tel que présentés au dernier bilan financier de la saison 2015-2016, partagé par la Ligue de football professionnel qui contrôle. Dans ces revenus sont pris en compte les principaux postes de recettes que sont les droits de l’audiovisuel, la billetterie, le sponsoring, plus le reste. En revanche, cela n’englobe notamment pas les mouvements en transferts et les possibles indemnités reçues à cet effet.
Des revenus en progression régulière, mais limitée pour nourrir des ambitions hautes en Ligue 1
L’évolution est positive, en augmentation régulière, sauf que cela repose pour beaucoup sur la part de l’audiovisuel, la seule sur laquelle la direction du club ne peut intervenir. Le sponsoring lui aussi augmente, mais de façon beaucoup plus modeste, tandis que les recettes générées au stade Geoffroy-Guichard fluctuent d’une saison à l’autre. Du coup, sauf à réussir d’énormes plus-value sur le marché des transferts, à l’exemple de ce que réalise l’AS Monaco, Sainté paraît bridée dans son évolution, à l’étroit, à tout le moins, dans ses finances actuelles. Le potentiel est là, les Verts ont une base de fans importante et des infrastructures à eux. Depuis 2012, le club est notamment propriétaire de son centre d’entraînement à l’Etrat.
L’AS Saint-Etienne a des atouts pour elle, à commencer par sa base de fans relativement forte
Il lui faudrait aussi son stade, à l’exemple du voisin et rival lyonnais. Hypothèse un temps envisagée, mais finalement retoquée vu le coup de l’opération. La direction se penche sur d’autres pistes qui l’autoriserait à profiter plus largement et exclusivement de l’enceinte, dans le but d’en tirer plus de bénéfices. Tout cela marquant les bonnes intentions du club et de ses dirigeants. Les initiatives sont là, le prouve l’évolution globale des revenus depuis dix ans résumée par l’image ci-dessus, mais à l’échelle du reste de la Ligue 1, pour qui voudrait potentiellement viser la Ligue des champions, c’est insuffisant.
4 commentaires
PLUS ON LES PAYE MOINS ILS JOUENT
l’asse à que des atouts, le problème il manque des moyens un investisseurs voila
et AMIENS TROYES GUIMGAMP ET AUTRES ??
Il y a une médiocrité de penser pour générer davantage de cah.notre servi e marketing à l image du club est pauvre intellectuellement et financièrement. L recherche d investisseurs via la banque Lazare ne sera pas gratuit t l image et l éthique de ce nouveau partenaire vont devenir bien secondaire pour la banque qui ne verra que la commission .bon dieu de la créativité et des personnes compétentes avant tout