Le scandale du Calcioscomesse secoue véritablement l’Italie du football. Des accusations de matches truqués qui ont conduit les instances du calcio à prononcer de nombreuses sanctions, notamment envers Emanuele Pesoli, défenseur italien de Hellas Vérone (D2 italienne). A 31 ans, celui-ci s’est vu suspendu pour trois ans et a décidé de contester cette décision à sa façon. Le joueur a entamé une grève de la faim devant le siège de la Fédération Italienne de Football (FIGC). Récit.
Pesoli se dit innocent
Pesoli est allé jusqu’à s’enchaîner à l’entrée de la Fédé pour contester la décision prise. Celui-ci n’admet pas la manière dont il a été jugé, argumentant qu’il n’a pu se défendre face à ses accusateurs. « Je ne remets pas en question le travail des magistrats et du procureur Stefano Palazzi », a-t-il déclaré, « mais je voudrais me défendre de façon juste. C’est à dire en étant confronté avec ceux qui m’accusent, Filippo Carobbio et Carlo Gervasoni. Je ne veux pas que ma vie soit ruinée pour des faits que je n’ai pas commis. Avant d’arrêter de jouer, je voudrais lutter de toutes mes forces. J’attends quelqu’un, le président de la FIGC Giancarlo Abete. Je resterai là jusqu’à ce que je n’en puisse plus. »
Plutôt que d’interjeter l’appel, Pesoli conteste à sa façon
L’accusation porte sur le trucage d’un match de Série B Sienne – Varèse (5-0), le 23 mai 2011, un match où il n’avait disputé que les 12 dernières minutes du match présumé arrangé. Pesoli clame son innocence et peut faire appel de cette décision avant le 20 août. Toutefois, l’Italien semble être déterminé à contester par une autre voie, celle de la grève de la faim…
Ecrit par @Marcelo6Martins