C’est un phénomène un peu à part en Ligue 1 française dont nous avons déjà eu l’occasion de parler. C’est que Benoît Assou-Ekotto ne fait pas comme tout le monde question modèles et marques de chaussures choisies. Le défenseur de l’ASSE joue souvent avec des crampons passés d’âge, à l’exemple de ses Predator Mania sorties en 2002, qui ne sont plus aujourd’hui à la vente (sauf en de très rares boutiques spécialisées).
Benoît-Assou Ekotto tient à sa liberté de jouer avec les crampons qu’il veut
L’explication, c’est que l’international camerounais n’a pas d’équipementier officiel. Ou plutôt ne souhaite-t-il pas en avoir comme il l’a expliqué à l’émission J+1 sur Canal + : « Je préfère être libre que de me « prostituer » (en mimant les guillemets avec ses doigts) pour un sponsor. » Et le latéral de l’AS Saint-Etienne de pousser plus loin la réflexion : « Quand t’es un joueur africain ce n’est pas intéressant comme business. Quand tu joues en Europe, c’est mieux étant donné que leur business (des équipementiers, ndlr) se fait en Europe. C’est mieux de sponsoriser un joueur européen. »
Le défenseur de l’ASSE est un cas rare dans le foot
Eclairage intéressant qui montre que les footballeurs ne sont pas tous égaux face aux sponsors et qu’ils ne dépendant pas seulement de leur talent. Outre le marché d’intégration des marques comptent aussi la notoriété et la popularité, le caractère ou encore le physique. Ambassadeur c’est aussi un métier qui n’est manifestement pas celui de Benoît Assou-Ekotto. Mais ils sont rares ceux qui, comme lui opposent un veto aussi catégorique.