Que représente le coûte des lofteurs de l’ASSE, ces fameux joueurs payés pour ne pas jouer, par rapport à la masse salariale du club de Saint-Etienne ? C’est la question à laquelle répond le président du directoire du club, Roland Romeyer, ce vendredi, dans une interview accordée au journal L’Equipe. Et entre tous les chiffres que lâche le dirigeant, si on fait les comptes, Bayal Sall, Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo représenteraient tout de même à eux trois près de 30% de la masse salariale du club à l’heure actuelle. Pas mal pour des joueurs qui n’ont même pas le droit de citer dans le groupe professionnel !
A l’ASSE, les lofteurs coûte 6M€ sur une masse salariale de 21M€
« Cette situation est la conséquence de discussions avec des agents que les joueurs n’assument pas toujours, argumente Roland Romeyer. Que faire ? On est bien obligé de les payer. En tant qu’homme, je suis malheureux. En tant que gestionnaire, je le suis encore plus. » Et pour cause. Toutes charges comprises, les 4,5 millions d’euros brut de salaire annuel que verse le club au trio représentent un coût global de 6 millions d’euros pour l »ASSE sur l’année. « C’est 6 millions d’euros jetés à la poubelle, peste le président, sur une masse salariale de 21 millions d’euros. »
Des salaires passés de 160 000€ par mois à moins de 100 000€ à l’ASSE
Le dirigeant ajoute quelques détails croustillants, également, sur les finances du club qui en disent long sur le changement de politique économique. Il explique notamment qu’en 2009, les Verts avaient bâti un budget en tablant tout de même sur une 5e place en championnat. Un objectif ambitieux qui était censé permettre de payer des joueurs de standing, avec des salaires compris entre 100 000 et 160 000 euros (à l’image, donc, de Bayal Sall, Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo).
Romeyer se bat pour rééquilibre les comptes de l’ASSE
L’ASSE a ensuite déchanté, terminant alors à la limite de la relégation et perdant 9,5 millions d’euros sur un an. Aujourd’hui, comme nous vous le précisons depuis plusieurs mois, les salaires sont passés sous la barre des 100 000 euros par mois, avec 40% des émoluments payés de manière varaible, selon les performances et le nombre de participation du joueur aux rencontres. Et pendant ce temps, les contrats des joueurs de l’ancienne époque continue de se faire sentir dans les comptes…