Le petit poucet de la Coupe de France, Quevilly, qui évolue en CFA, recevra Boulogne-sur-Mer, club de Ligue 1, en quarts de finale de la compétition, le 23 février ou le 4 mars. Les Boulonnais disposent, cette année, d’un budget 17,5 fois supérieur à celui de son futur adversaire (1,2 million d’euros pour Quevilly, 21 millions d’euros pour Boulogne). Un autre monde.
Les paies des joueurs sont, eux aussi, difficilement comparables. Les Quevillais reçoivent un salaire net moyen de 2000 euros. En Ligue 1, un footballeur est payé, en moyenne, 47 000 euros, soit 23,5 fois plus qu’à Quevilly. La magie de la Coupe de France peut-elle, encore une fois, bouleverser la logique économique ?