Carambar, c’est raté ! Et pour pas grand-chose, l’Américaine Serena Williams a manqué d’entrer dans l’histoire du tennis en remportant les quatre tournois du Grand Chelem en une même saison sportive. Le destin et Roberta Vinci en avaient décidé autrement. L’Italienne a mis fin le 11 septembre dernier, aux rêves de la numéro un mondial, au stade des demi-finales de l’US Open 2015.
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Cet exploit est désormais à vendre pour partie puisque la direction de l’US Open, en collaboration avec la société The MeiGray Group chargée d’authentifier l’objet, a décidé de vendre la balle, la dernière disputée dans le match avant qu’elle ne débouche sur la victoire de la joueuse italienne, en trois sets (2-6, 6-4, 6-4). Son prix : 1.500 dollars soit 1.325 euros environ, avec certificat d’authenticité fourni.
« Si elle (Serena Williams, ndlr) avait gagné, la balle se serait vendu 700 dollars » explique Barry Meisel, PDG de The MeiGray Group au site Tennis.com. Tout au long de la quinzaine new-yorkaise, sa société s’est chargée de revendre des balles du tournoi (entre 12 et 36 tous les jours), au prix moyen de 10 dollars. Mais certaines ont plus de valeurs : celle de la victoire de Djokovic sur Joao Souza s’est vendue 49,99 dollars tandis que la balle du retour monstrueux signé de Donald Young face au Serbe Victor Troicki a trouvé preneur à 29,99 dollars.