Le FC Barcelone, c’est un déficit de 77,1 millions d’euros sur la saison 2009/2010 et une dette qui atteint, au total, le chiffre de 442 millions d’euros… Alors quand on demande à Sandro Rosell, président des Blaugrana depuis maintenant neuf mois, comment se porte les finances de son club, forcément, le dirigeant ne saute pas de joie. « Le club est malade (économiquement), avoue-t-il dans une interview publiée ce week-end dans le journal espagnol Sport . Mais maintenant, nous savons ce qu’il faut faire pour guérir. Et nous réglerons le problème d’ici trois ou quatre ans. »
Sandro Rosell annonce donc, comme s’il s’agissait d’un plan de rigueur, que le prochain « budget transfert (du club) sera de 50 millions d’euros, sans compter les ventes. Mais si on ne vend pas, on n’achètera pas au-delà des 50. » Ce que ne dit pas le président, c’est que ce chiffre de « 50 millions d’euros » ne représente pas une baisse des dépenses pour le Barça. Depuis le début des années 2000, le leader de la Liga a rarement perdu plus d’argent sur le marché des transferts. 4 fois « seulement » sur 11 exercices, d’après nos calculs.
Le FC Barcelone équilibre ses dépenses sur le marché des transferts avec ses ventes
Sur 2010/2011, par exemple, le FC Barcelone n’a perdu « que » 20 millions d’euros entre les joueurs achetés et ceux qui ont été vendus.
La force du club tient dans sa capacité à vendre régulièrement des stars à prix d’or. Cette saison, le club a réussi à récupérer 30 millions d’euros du transfert de Yaya Touré à Manchester City.
En 2008/2009, il gagnait 25 millions d’euros avec le départ de Ronaldinho au Milan AC. Si Sandro Rosell arrive donc à maintenir ses revenus tirés de la vente de joueur au même niveau que par le passé, le FC Barcelone aura alors autant d’argent que d’habitude pour recruter.