C’est un coup de grisou sur la bourse du sport et un vent de fraicheur sur le business du foot : le petit club d’Alcorcon dans la banlieue madrilène s’est payé ce mardi, en coupe du Roi, la tête du Real Madrid. Plus que les trois divisions qui séparent les deux formations, c’est l’écart financier qui permet de mesurer avec plus de justesse le séisme provoqué par la petite équipe de Juan Antonio Anquela.
Le Real, c’est une des plus grosses fortunes de la planète, un empire financier qui pèse sur plus de 420 millions d’euros… 400 fois plus que les 1, 6 millions de budget d’Alcorcon. S’ouvre alors un nouveau dilemme aux dirigeants du Real : que faire de l’entraîneur Manuel Pellegrini après cet échec sportif et financier ? Pour le virer, il faudra s’acquitter de 11 millions d’euros d’indemnités. A méditer…