Le Stade Rennais est une particularité française puisqu’à l’issue de la saison 2010-2011 et selon les chiffres présentés par la DNCG, le club breton est le seul du championnat de France de Ligue 1 à avoir un résultat net de… zéro. Ni bénéfice ni déficit : les dirigeants du Stade Rennais ont visé financièrement juste.
Le Stade Rennais seul club de Ligue 1 à l’équilibre parfait
Si l’on détaille les chiffres, on note que la masse salariale s’élevait à presque 36 millions d’euros soit approximativement trois fois moins élevées qu’un club comme l’Olympique de Marseille (100 millions d’euros environ). Du point de vue des recettes, en plus des 26 millions d’euros gagnés en droits TV, le sponsoring a rapporté un peu moins de 10 millions d’euros et 6 millions d’euros la billetterie au stade de la Route de Lorient.
Le club breton confirme son embellie financière
Ce résultat final confirme une certaine embellie financière au Stade Rennais. Le club breton le traduit ainsi dans son commentaire laissé à la DNCG : « Une grande partie de l’augmentation du chiffre d’affaires résulte du classement sportif à l’issue du championnat : 6e contre 9e la saison précédente avec une incidence positive sur les droits audiovisuels; toutes les autres composantes de nos recettes affichent également une progression. » « Le chiffre d’affaires progresse de 13 %, les charges d’exploitation sont quasiment stables, et le “Résultat opérationnel hors mutation” est à nouveau bénéficiaire de 2,6 M€ » précise encore le club qui se félicite des plus-value réalisées sur les transferts de Bangoura, Bocanegra, Gyan et Oniangue.
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2 commentaires
Ce ne sont pas les dirigeants qui ont « visé juste financièrement », c’est Pinault qui a récupéré les bénéfices engrangés.
C’est vrai qu’il ne faut pas oublié Pinault. Ce n’est pas du luxe que sur le plan comptable ce soit d’équerre car sur le terrain le stade rennais a besoin de quelques saisons supplémentaire pour espérer accrocher une place sur le podium. Depuis deux ans les options prises sont plûtot bonnes, manque cette alchimie qui nous tend les bras mais joue les vierges effarouchée. Espéronsz juste que les recrues et les cadres ne répondent pas aux chants des sirènes et ne se fassent pas la malle.