La FFR perd un sponsor historique et majeur

L’union de six ans de la FFR et de BMW va s’achever à la fin de la saison.

Le communiqué publié par la Fédération française de rugby évoque « un accord commun », le fait est que dans le marasme actuel que traverse le rugby hexagonal, c’est un mauvais indicateur donné à l’attention des suiveurs de l’ovalie. La FFR et le groupe BMW ont en effet annoncé réciproquement la fin de leur partenariat en juin, au terme de cette saison 2018-19, après six années de collaboration.

BMW et la Fédération française de rugby mettent fin à six ans de partenariat

« BMW Group France souhaite monter en puissance sur des formats interactifs, expérientiels et digitaux pour répondre aux attentes de plus en plus diversifiées de ses clients », est-il écrit dans le communiqué publié. « La FFR, conformément à sa vision long terme, privilégie les partenaires désireux de poursuivre leur engagement à horizon 2023 et au-delà », justifie pour sa part la Fédération, sur son site officiel.

Un manque à gagner de près de 4M€ estimé pour la FFR

Selon le journal L’Equipe, BMW était un commanditaire premium comme le sont également la Société Générale, GMF ou Orange. A ce titre, le constructeur allemand rapportait près de 4 millions d’euros par an. Qu’il faudra bien compenser d’une manière ou d’une autre, car la FFR a bouclé son exercice 2018 sur un déficit de 7,35M€. Cette dernière se veut rassurante quand elle assure que « des discussions avancées avec des partenaires potentiels sont en cours et restent, à ce stade, confidentielles ».

Au terme de 6 années de collaboration, @BMWFrance et la FFR décident d’un commun accord de mettre fin à leur partenariat à compter de fin juin 2019.

Le communiqué 👉🏻 https://t.co/MP7n6aa9Qh pic.twitter.com/edMOmiTBQq

— Fédération Française de Rugby (@FFRugby) 29 mars 2019

En cette année de Coupe du monde de rugby, ce n’est pas un bon signe

En cette année de Coupe du monde, où normalement les sponsors devraient plutôt se bousculer pour profiter de la vitrine médiatique internationale, c’est semble-t-il l’inverse qui se produit. Sauf à trouver rapidement mieux ou au moins égal.