
Le FC Barcelone affiche une santé financière retrouvée avec un budget qui pourrait franchir pour la première fois la barre symbolique du milliard d’euros cette saison. L’exercice précédent s’était soldé par des recettes de 994 millions d’euros, confirmant la sortie de crise post-pandémie. Cette progression s’appuie notamment sur la diversification des revenus commerciaux et la signature de nouveaux partenariats stratégiques.
Parmi ces accords figure celui récemment conclu avec Uber, désormais visible à travers le déploiement de flottes de véhicules aux couleurs du club blaugrana dans les rues de Barcelone. Cette alliance commerciale vise à renforcer la trésorerie du Barça tout en offrant une nouvelle vitrine au géant américain du transport.
Le syndicat des taxis conteste le sponsoring d’Uber
Mais le partenariat provoque une vive réaction du secteur traditionnel du taxi. Le syndicat Élite Taxi, par la voix de son porte-parole Tito Álvarez, a exprimé son opposition frontale et obtenu une rencontre avec les dirigeants du club, Manel del Río et Jordi Portabella. Le syndicat réclame des explications et menace d’organiser des actions de protestation si le FC Barcelone maintient sa position.
Cette tension intervient alors que le gouvernement catalan, la Generalitat, prépare un encadrement plus strict des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), défendant le taxi comme un service public à protéger. Dans ce contexte réglementaire incertain, l’accord entre le FC Barcelone et Uber cristallise les tensions entre modernisation commerciale et défense des acteurs traditionnels du transport urbain.